L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Avec l’allopurinol...
Le groupe EuroSCAR et l’université Ben-Gourion en Israël ont entrepris une étude cas-contrôles afin d’identifier les médicaments le plus souvent en cause au cours du syndrome de Stevens-Johnson (SSS) et de la nécrose épidermique toxique (NET) (syndrome de Lyell médicamenteux). L’enquête s’est déroulée sur 4ans et demi en Europe et en Israël et a permis de recenser 379 patients ayant présenté un SSS ou un NET qui ont été comparés à 1 505 témoins hospitalisés dans la même période en terme de traitements suivis au moment de la survenue de la toxidermie.
Le médicament le plus souvent associé à la survenue d’une de ces toxidermies graves était l’allopurinol administré à la dose de 200 mg ou plus (OR à 36 pour un intervalle de confiance à 95 % entre 17 et 76). L’étude fait également ressortir le fait que les traitements incriminés sont des traitements courts mis en place depuis moins de 8 semaines. D’autres médicaments sont significativement associés à ces toxidermies graves comme la carbamazépine, le phénobarbital ou la phénytoïne mais dans des proportions moindres.
Les conclusions de cette enquête confirment la responsabilité de L’allopurinol au cours de toxidermies graves et parfois mortelles. Sa prescription doit donc être raisonnée et justifiée, ce qui n’est pas toujours le cas.
Dr Patrice Plantin
Halevy S et coll. : Allopurinol is the most common cause of Stevens-Johnson syndrome and toxic epidermal necrolysis in Europe and Israël. J Am Acad Dermatol 2008 ; 58 : 25-32