L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Dans ce topic nos MedeSpaciens partagent ce qu'ils ont vu et appris au cours des journées et congrès médicaux.
Il suffit de donner le titre de la conférence, un compte rendu (comme ça on sera présent partout ).
L'incidentalome était, sept ans plus tard, un phéochrocytome
Un homme, âgé de 60 ans, qui a une thyroïdite de Hashimoto, est suivi aussi pour un incidentalome surrénalien découvert 7 années auparavant, sur la présence au scanner d'une masse surrénalienne gauche de 3 cm, avec des taux normaux de catécholamines et métanéphrines urinaires. Il n'a pas d'HTA, ne se plaint ni de céphalées ni d'épisodes de palpitations, n'a ni sueurs ni pâleur. Le bilan de suivi montre, au scanner, la masse surrénalienne gauche, stable, mesurant 3 cm, avec, en IRM, une zone centrale hyperintense en T2. Les taux de métanéphrines plasmatiques et urinaires sont alors élevés, respectivement de 698 pg/mL (< 205 pg/mL) et de 1 366 µg/24 h (224-832 µg/24 h), et leur augmentation persiste aux examens successifs. À la scintigraphie à la MIBG (méta-iodobenzylguanidine) il existe une accumulation focale anormale de traceur dans la surrénale gauche concordant avec les aspects observés au scanner et en IRM. Une surrénalectomie gauche a été effectuée par voie laparoscopique, l'examen histologique a confirmé le diagnostic de phéochromocytome et les taux de métanéphrines sont revenus à la normale après l'intervention. Les auteurs ayant rapporté cette observation prônent, dans ce contexte d'incidentalome, le bilan annuel.
Daily JG et coll. Pheochromocytoma masquerading as an adrenal incidentaloma. American Association of Clinical Endocrinologists - San Diego - 13-17 avril 2011.INTERNAL MEDICINE
Hypothyroïdie primaire : quand la TSH s'élève pour cause de syndrome néphrotique
Si l'élévation de la TSH chez les patients traités pour hypothyroïdie primaire témoigne souvent d'une adhésion médiocre au traitement par hormone thyroïdienne, ce n'est pas toujours le cas, et la survenue d'une pathologie, par exemple, peut être à l'origine de la détérioration du contrôle de l'hypothyroïdie. Une série de quatre cas illustre ce propos.
Quatre TSH augmentées avec protéinurie massive
Le premier cas rapporté est celui d'un homme, âgé de 62 ans, qui se sentait de plus en plus fatigué, dont le taux de TSH était de 71,3 mUI/L, le taux de T4 libre de 0,7 ng/dL, chez lequel une protéinurie de 10 g/24 h a été découverte. La biopsie rénale a posé le diagnostic de syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes. Après traitement du syndrome néphrotique (SN) le taux de TSH a diminué, à 0,9 mUI/L.
Le deuxième et le troisième cas sont ceux de deux femmes, l'une âgée de 75 ans, l'autre de 65, chez lesquelles sont apparus des oedèmes des membres inférieurs, et qui étaient gênées pour respirer. Le taux de TSH s'est élevé à 97,4 mUI/L, avec T4 libre à 0,7 ng/dL, chez la première, qui avait une protéinurie des 24 heures de 14 g, à 41,78 mUI/L chez la seconde, dont la protéinurie était de près de 9 g/24 h. Une biopsie rénale a été effectuée : dans ces deux cas, une amylose était en cause. Après traitement, la TSH a diminué à 0,3 mUI/L et 2,2 mUI/L respectivement, chez ces deux femmes.
Le quatrième cas est celui d'un homme, de 48 ans, qui avait lui aussi des oedèmes des membres inférieurs et une dyspnée, dont le taux de TSH était de 178 mUI/L, celui de T4 libre de 0,6 ng/dL, et la protéinurie des 24 heures de 7 g, chez lequel la biopsie rénale a montré une néphropathie à dépôts d'IgA et une glomérulopathie à lésions glomérulaires minimes. Après traitement, la TSH était de 0,05 mUI/L, et les doses d'hormone thyroïdienne ont été diminuées.
L'auteur ayant rapporté ces quatre observations insiste sur la nécessité de rechercher une protéinurie chez les patients traités pour hypothyroïdie primaire adhérant au traitement, dont les besoins en hormone thyroïdienne augmentent.
Gathaiya N. Case series of 4 adults with worsening hypothyroidism secondary to nephrotic syndrome. American Association of Clinical Endocrinologists - San Diego -13-17 avril 2011INTERNAL MEDICINE