L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
L’objectif de ce travail est d’améliorer la qualité de la prise en charge des patients adultes atteints d’un diabète de type 2 ; seul le contrôle glycémique est abordé dans cette recommandation.
Cette RBP traite trois questions principales :
la définition des objectifs glycémiques cibles ;
la définition d’une stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique ;
la place de l’autosurveillance glycémique.
L'argumentaire scientifique a été intégré dans la reco2clics. Il est également disponible dans la rubrique "documents complémentaires".
Une fiche mémo et un algorithme reprenant la totalité de la stratégie médicamenteuse ont également été réalisés.
Administrateur a joint cette image :
L’objectif glycémique doit être individualisé en fonction du profil des patients et peut donc évoluer au cours du temps.
Pour la plupart des patients diabétiques de type 2, une cible d’HbA1c inférieure ou égale à 7% est recommandée. Le traitement médicamenteux doit être instauré ou réévalué si l’HbA1c est supérieure à 7%.
Le diabète est évolutif et le traitement doit être réévalué régulièrement dans toutes ses composantes : mesures hygiénodiététiques, éducation thérapeutique et traitement médicamenteux.
La mise en place de mesures hygiéno-diététiques efficaces est un préalable nécessaire au traitement médicamenteux du contrôle glycémique.
La stratégie médicamenteuse repose sur l’écart par rapport à l’objectif d’HbA1c, l’efficacité attendue des traitements, leur tolérance, leur sécurité et leur coût.
La metformine est le médicament de première intention en monothérapie.
L’association metformine + sulfamide est la bithérapie à privilégier.
L’insuline est le traitement de choix lorsque les traitements oraux et non insuliniques ne permettent pas d’atteindre l’objectif glycémique.
L’instauration d’une insulinothérapie est l’objet d’une discussion avec le patient, et/ou son entourage, dans le cadre de l’éducation thérapeutique. Elle doit être accompagnée et idéalement précédée d’une autosurveillance glycémique et doit faire l’objet d’un apprentissage.
Les femmes en âge de procréer doivent être informées de l’intérêt d’un bon contrôle glycémique avant et durant la grossesse afin d’améliorer le pronostic obstétrical.
L’autosurveillance glycémique n’est recommandée que si les résultats sont susceptibles d’entraîner une modification des mesures hygiéno-diététiques et/ou du traitement médicamenteux.
La réalisation systématique de l’autosurveillance glycémique chez les patients sous antidiabétiques ne provoquant pas d’hypoglycémie n’est pas recommandée.
Le recours à un endocrinologue est recommandé en cas de difficulté pour fixer l‘objectif glycémique ou pour l’atteindre.