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MedeSpace.Net :: Forums des discussions diagnostiques :: Questions générales
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le droit de savoir pour le malade .
Guerbouz
#1 Imprimer le message
Publié le 30-03-2009 19:19
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MedeSpacien fidèle


Messages : 251
Inscription : 15.06.08

Annonces - tu une maladie incurable à ton patient et / ou son entourage ?
préfère -tu être direct scientifique sans option d'espoir ?
ou être optimiste et non scientifique avec option de destin ?
quelle est à ton avis la meilleure façon de le faire savoir ?
Edité par Guerbouz le 11-11-2011 15:43
Chirurgie du cerveau&Moelle épinière&Rachis
 
WEBDOC
#2 Imprimer le message
Publié le 30-03-2009 22:57
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MedeSpacien Actif


Messages : 197
Inscription : 20.12.08

bonsoir .
j`évalue d`abord les orientations culturelles de mon patient et je donne les informations concernant la morbidité de sa pathologie en fonction de ca .
MÉDECINE GÉNÉRALE
 
Administrateur
#3 Imprimer le message
Publié le 31-03-2009 07:21
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Administrateur du portail


Messages : 2963
Inscription : 01.01.08

Bonjour :

Merci Dr Guerbouz d'avoir évoquer ce sujet.

Dans un cas pareil, l'équipe médicale est confrontée au droit du patient de tout savoir sur sa maladie et sur l'impact psychologique des informations qu'on va divulguer à ce patient, surtout comme vous dites : une maladie incurable.

Personnellement, je dois bien discuter avec mon malade et voir son profil psychologique et son niveau intellectuel.. Selon cette constatation soit je le dis franchement en expliquant tout soit je passe par un psychologue qui peut lui informer en amortissant les dégâts que peuvent engendrer une information pareille.

Bien à vous.
Il ne faut pas être triste
 
http://www.znsoft.fr
Guerbouz
#4 Imprimer le message
Publié le 31-03-2009 17:54
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MedeSpacien fidèle


Messages : 251
Inscription : 15.06.08

je me rappelle en ma 3 ème année de médecine, je me suis evanouillé au même qu'une patiente en entendant le chirurgien lui annonnçait son cancer de l'oesophage !
c'est dure de se mettre dans la peau du malade et / ou son entourage ! personnellement , j'évite de dire tumeur devant un patient , vu que dans notre culture populaire , toute tumeur est un cancer , le mot :kyste est psychologiquement acceptable .
Chirurgie du cerveau&Moelle épinière&Rachis
 
abdel
#5 Imprimer le message
Publié le 01-04-2009 08:17
MedeSpacien fidèle


Messages : 317
Inscription : 04.06.08

l'annonce d'un diagnostic a ses règles et ses conditions qui sont bien codifiés actuellement.
il faut savoir que ce moment est crucial dans la vie d'un patient et de son entourage proche. annoncer un diagnostic d'une maladie cancéreuse ou d'une maladie incurable ou même d'une maladie chronique peut changer l'état psychologique du patient du jour au lendemain.
quelques règles sont à respecter par le médecin ou la personne qui annonce le diagnostic (s'il s'agit d'une équipe de soignants):
*c'est le patient même qui doit être tenu du diagnostic en premier et pas sa famille +++
*l'annonce diagnostique doit être programmée en prennant un peu de temps pour répondre à des éventuelles questions du patient et / ou de son entourage (ne jamais faire une annonce entre 2 consultations +++)
*demander au patient de choisir et désigner une personne de confiance (epoux ou epouse, frère, fils....et même un ami proche)
*l'annonce diagnostique doit se faire préférentiellement le matin, et pas le soir où le patient serait englobé dans une mauvaise discussion avec son soi...
*le patient devrait être assis sur une chaise ou au bord de son lit, jamais debout, le médecin doit être le plus proche possible
jamais en pyjama....
i*l est parfois nécessaire de refaire l'annonce diagnostique à plusieurs resprises si necessaire (suivant l'état du patient) la personne de confiance permet de transmettre les mots clès et de redire au patient la prise en charge thérapeutique proposée par le médecin...
*s'il s'git d'une tumeur (il faut savoir qu'il existe un déni par certains patients, mais commencer tj par dire tumeur, puis maligne et si nécéssaire cancer car c'est un moyen utile pour convaincre le patient à adhérer à son future traitement.... suivant la sensibilité du patient chaque soignant est sensé connaitre l'état psychologique de son patient +++
*ne jamais donner de pronostic à un patient car il n'y a que Dieu qui le sait, des perspectives peuvent être donné au patient et/ou à son entourage s'il y'a es interet à défendre avant l'évolution de la maladie (héritage, ....)
bon courage
Edité par abdel le 01-04-2009 08:21
 
Guerbouz
#6 Imprimer le message
Publié le 01-04-2009 17:48
Avatar du Membre

MedeSpacien fidèle


Messages : 251
Inscription : 15.06.08

vu que le secret médicale n'est pas encore à la page dans notre société, le diagnostic peut être annoncé par une personne quelconque autre que son médecin direct , , paramédicale soignant , étudiant stagiaire ou personnel de radiologie , ce qui rend peut être la maitrise parfaite du devenir psychologique incertaine ,,,
ce qui a annoncé Dr bentaleb est très juste dans la mesure mais ou le patient est bien entouré par une cellule solide de son entourage et surtout d'un psycholoque qualifié qui doit beaucoup travailler sur le dossier avant de dévoiler le diagnostic. rappelez- vous que ce n'est pas facile et très dur à prononcer.

Chirurgie du cerveau&Moelle épinière&Rachis
 
Dr benaouf
#7 Imprimer le message
Publié le 01-04-2009 22:52
Avatar du Membre

MedeSpacien fidèle


Messages : 218
Inscription : 31.01.08

Moi je vois un autre aspect de la problématique à travers cette discussion :je constate avec effarement que nous n'avons pas été formé pour faire face à ce genre de situations , franchement rien que d'y penser me rapelle de douloureux souvenirs . Au début, il m'arrivait de pleurer avec un enfant ou une épouse effondrés mais avec le temps on est obligés de se forger une carapace pour pouvoir se protéger soi meme sinon on risque de sombrer dans la déprime vu que nous allons faire ça toute notre vie c'est notre métier et on ne sait rien faire d'autre.

Mais pour te répondre Dr Bentaleb je pense que nous ne sommes pas toujours dans des conditions idéales pour annoncer à quelqu'un qui comprend à peine ce que vous lui dites qu'il a une tumeur maligne et que dans le meilleur des cas il s'en sortira avec des mutilations faciales . Et dans le contexte médical algérien il vous accusera 9 fois sur 10 d'étre responsable de ce qui lui arrive .....
Pathologie et chirurgie buccale
 
abdel
#8 Imprimer le message
Publié le 02-04-2009 07:09
MedeSpacien fidèle


Messages : 317
Inscription : 04.06.08

il faut travailler sur la consultation d'annonce dans chaque service et dans chaque unité.
je sais que ne n'est pas facile mais ON EST OBLIGE à LE FAIRE sur le plan déontologique.
pour répondre à Rabah : je pense qu'un cellule psychologique doive exister obligatoirement dans des services où on annonce souvent des mauvais diagnostics, le médecin n'a pas tj le temps pour s'y mettre, il faut donc associer d'autres acteurs de la santé (infirmiers, psychologue, assistante sociale...) : une formation est nécessaire avec une supervision obligatoire de la part du médecin traitant du patient (qui a fait le diagnostic +++)
En gros d'une façon ou d'une autre : il faut TOUJOURS annoncer un diagnostic car le patient a le droit de savoir et même de refuser un tel ou tel projet thérapeutique
Edité par abdel le 02-04-2009 07:11
 
khaled
#9 Imprimer le message
Publié le 02-04-2009 07:37
Nouveau MedeSpacien


Messages : 44
Inscription : 19.09.08

vous imaginez dans le service de medecine interne les medecins disent directement désolé mais on va vous amputez un pied c ça ou rien , ya mém pa de psychologues Angry
 
abdel
#10 Imprimer le message
Publié le 02-04-2009 13:34
MedeSpacien fidèle


Messages : 317
Inscription : 04.06.08

on commence pas à dire au patient qu'on va vous amputer le pied mais plutôt lui parler de sa maladie, de ses conséquences .... au moment diagnostic initial et au cours du suivi.
un patient avec une artériopthie diabétique doit être au courant des complications possibles, et ce point devrai être aborder par le médecin et pas par la psychologue....
 
Guerbouz
#11 Imprimer le message
Publié le 02-04-2009 17:21
Avatar du Membre

MedeSpacien fidèle


Messages : 251
Inscription : 15.06.08

Si on suppose que le patient a su qu'il lui restait que peu de temps à vivre en voyant son contexte clinique ? comment va réagir ?
-soit il va s'effondrer dans son deuil et refuse par conséquence tout traitement de confort ??
-soit il va accepter sa maladie comme n'importe quelle autre maladie et garde l' espoir tant qu'il a encore de souffle .
- soit il se met dans la peau d'un courageux qui affronte la mort et programme son destin !
Est-ce qu'il y a un impact sur son devenir si on le prive de savoir le diagnostic à fin de garder son sourire ?


Chirurgie du cerveau&Moelle épinière&Rachis
 
Dr Hannouche
#12 Imprimer le message
Publié le 02-04-2009 18:13
Avatar du Membre

MedeSpacien fidèle


Messages : 318
Inscription : 06.02.08

khaled écrit :
vous imaginez dans le service de medecine interne les medecins disent directement désolé mais on va vous amputez un pied c ça ou rien , ya mém pa de psychologues Angry


Bonjour

ça n'a jamais été le cas monsieur khaled , dans le service de medecine interne les patients avant amputation ont toujours été préparés par le résident l'assistant et obligatoirement par la psychologue ,et les choses se déroulent de la meme façon dans mon service je prépare le patient et je le confie à la psychologue , ya pas une formule standard pour annoncer les choses, pour chaque malade ya un dialogue particuliers selon son age ,ses connaissances ,son profil psy ,le vécu de sa maladie ...
INTERNAL MEDICINE
 
khaled
#13 Imprimer le message
Publié le 03-04-2009 08:48
Nouveau MedeSpacien


Messages : 44
Inscription : 19.09.08

ah tant mieux et merci pour vos explicationsSmile
 
Dr benaouf
#14 Imprimer le message
Publié le 03-04-2009 21:03
Avatar du Membre

MedeSpacien fidèle


Messages : 218
Inscription : 31.01.08

Je suis de ton avis Dr Guerbouz à quoi cela sert-il d'accabler un malade si on sait pertinement que le fait qu'il sache ou qu' il ne sache pas ne va rien changer. Le psychisme joue un role très important dans le rétablissement du malade . Je ne suis pas très convaincue de cette manière de "standardisation" et "codification" les gens ne sont pas tous pareils , partout. Chaque cas est un cas à part entière avec toutes ses spécificités culturelles,sociales,religieuses qui lui sont propres...
J e trouve que là au moins on a notre mot à dire au lieu de suivre aveuglement des recomandations dictées par des personnes qui ne vivent pas dans les memes conditions que nous

Pathologie et chirurgie buccale
 
avicene
#15 Imprimer le message
Publié le 05-04-2009 12:16
Avatar du Membre

MedeSpacien Actif


Messages : 196
Inscription : 07.10.08

BENTALEB écrit :
...ne jamais donner de pronostic à un patient car il n'y a que Dieu qui le sait, ...

dans tous les cas,il faut rester optimiste avec son patient!
la medecine est en perpétuelle évolution,les progrés sont spéctaculaires,et donc à tout moment,une nouvelle perspective peut éxister!
annoncer un diagnostic "fatal" au patient,doit se faire de la façon la plus douce,et la plus indirecte possible!tout en évocant les modalités de traitement possibles,avant meme le diagnostic.
et chaque medecin a sa propre façon d'aborder le sujet,selon le cas,et selon le patient!
bon courage!

« la médecine est l'art de conserver la santé et éventuellement, de guérir la maladie survenue dans le corps »
 
Guerbouz
#16 Imprimer le message
Publié le 06-04-2009 18:29
Avatar du Membre

MedeSpacien fidèle


Messages : 251
Inscription : 15.06.08

mon avis et l'avis de tout le monde est celui la base de signature de avicene : (la medecine est un art ................................... ) et je rajoute , la santé selon l'OMS est la sensation de bien être morale et physique ,
si on arrive pas à trouver l'équilique physique , on preservera au moins celui du morale ? que dites vous ?
Chirurgie du cerveau&Moelle épinière&Rachis
 
Guerbouz
#17 Imprimer le message
Publié le 19-04-2009 19:53
Avatar du Membre

MedeSpacien fidèle


Messages : 251
Inscription : 15.06.08

Article:51 du code de la déontologie algérienne :
pour des raisons légitimes que le médecin , chirurgien dentiste , apprécie en toute conscience , un malade peut être laissé dans l'ignorance d'un pronostic grave , mais la famille doit être prévenue, à moins que le malade n'ait préalablement interdit cette révélation ou désigne des tiers aux quels elle doit être faite .ce pronostic grave ou diagnostic fatal ne doivent être révélés qu'avec une très grande circonspection.


Chirurgie du cerveau&Moelle épinière&Rachis
 
abdel
#18 Imprimer le message
Publié le 21-04-2009 10:26
MedeSpacien fidèle


Messages : 317
Inscription : 04.06.08

Voici quelques aspects de la réaction du patient suite à une annonce diagnostique et l'attitude à adopter par le médecin annonceur : il s'agit d'un extrait thématique des reunion de la coloproctologie du CHU de Rennes

Certaines réactions du malade embarrassent le médecin.
• Les pleurs : ils sont pourtant bien compréhensibles et témoignent d’une bonne aptitude du patient à ressentir ses émotions.
Alors, autant le lui dire, pour lui éviter la gêne ultérieure de ce qu’il
interpréterait à tort comme une faiblesse :
“C’est bien compréhensible que vous soyez bouleversé par cette nouvelle…”. Il s’agit de légitimer son émotion.
• L’hyper-contrôle : le patient reste impassible et rationnel. Il s’agit souvent d’une tentative pour épargner le médecin, pour ne pas le déranger. Là encore, nommer son désarroi et le reconnaître comme légitime ne peut que l’aider à l’assumer.
Mais par cette attitude, le patient montre aussi son besoin de maîtrise. Il appréciera alors sûrement beaucoup qu’on lui propose de réfléchir à tout ce qui vient d’être dit et d’en reparler deux à trois jours plus tard, pour faire part de ce qu’il en pense, de sa perception des choses…
• Le déni : “Non, ce n’est pas possible…”.
Cette réaction témoigne que le message a été entendu, mais que le patient demande qu’on lui laisse du temps pour réaliser.
Pour temporiser intérieurement, il cherche à éloigner de lui ce qui le frappe. Ce déni se réorganisera parfois subtilement, permettant
à un patient de ne pas avoir “le cancer” mais de supporter une chimiothérapie.
• La colère et les reproches à l’encontre de la fatalité, de la maladie, de l’impuissance, du sort, des lois de la nature et du hasard, contre soi, contre un conjoint ou un partenaire (lésions du col…), de divers professionnels de santé, des forces extérieures ou contre Dieu : cette colère cache souvent la peur. Il importe d’en encourager l’expression.
• La culpabilité : il est important de l’aborder, car elle ne fait qu’ajouter un problème de plus à la maladie. Elle peut être suscitée par l’interprétation erronée de théories psychosomatiques ou bien résulter du sentiment de ne pas avoir assez écouté les conseils de prévention et de dépistage, de ne pas avoir mené auparavant une vie assez saine.
• L’injustice : pourquoi moi ? Question souvent posée en cri de désespoir, de rage et de frustration. Question banale qu’il n’est pas toujours utile d’approfondir lors de cette consultation. Il est préférable, si cette question resurgit ultérieurement, de tenter alors d’en comprendre le sens, souvent celui d’une lourde culpabilité reliée au passé.
• Enfin, certains demandent au médecin, avec plus ou moins de provocation, “si le moment venu, il fera la piqûre ?”. Question qui ne sera, la plupart du temps, plus jamais abordée par la suite. Mais le médecin risque de l’entendre comme un engagement et une promesse à tenir. En fait, il s’agit le plus souvent d’une demande d’engagement de non-abandon. Ce peut être également la peur de la douleur et le besoin d’être assuré que le médecin mettra tout en oeuvre pour la calmer.
Il importe de comprendre que ces réactions sont le début du travail psychique d’adaptation à la situation, travail qui permettra de rendre acceptable la situation présente grâce à l’élaboration de défenses psychiques.
L’annonce du diagnostic grave suscite donc un état de crise paraissant au début difficile à gérer. Le risque suicidaire, qui est une des grandes inquiétudes du médecin, est quasiment nul si le malade se sent écouté, encadré et soutenu. En revanche, chez un pourcentage de patients, un trouble de l’adaptation ou une dépression peuvent apparaître dans les semaines qui suivent, qu’il conviendra de traiter par l’association de psychotropes et d’une écoute de soutien.
Tout cela témoigne de la question de dire ou ne pas dire, de quoi dire, de comment le dire et à qui le dire.
 
Guerbouz
#19 Imprimer le message
Publié le 21-04-2009 14:48
Avatar du Membre

MedeSpacien fidèle


Messages : 251
Inscription : 15.06.08

des aspects intéressants confirmant l'importance de psychothérapie de soutien et le rôle de la relation définie médecin - malade .
Chirurgie du cerveau&Moelle épinière&Rachis
 
hammar
#20 Imprimer le message
Publié le 22-04-2009 11:50
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MedeSpacien rédacteur


Messages : 2237
Inscription : 01.09.08

bonjour

j'ai une question :
aprés avoir déclarer au malade son diagnostic, doit on discuter avec lui les possibilité du traitement sur le champs ou vous préférez rapporter la discutions à une séance ultérieure???
pour la psychothérapie du soutien :avez vous quelques conseils à suivre??

cordialement
 
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