|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 728
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
L’euthanasie des mineurs est une réalité |
|
|
Près de neuf infirmières sur dix, dans les unités de soins intensifs pédiatriques en Belgique, sont favorables à l’extension de l’euthanasie aux mineurs. Alors que la loi de 2002 n’autorise la pratique que sur des adultes consentants, des mineurs en fin de vie se voient administrer des substances létales, qui accélèrent le décès.
Le constat est dressé par des experts de la VUB, de l’Université de Gand, et de l’Université d’Anvers, dans la dernière livraison de l’American Journal of Critical Care. Objet de leur étude : la pratique des 141 infirmières et infirmiers affectés dans cinq des sept unités de soins intensifs pédiatriques du pays.
Sur 76 décisions de fin de vie de mineurs recensées, au cours des deux dernières années, 25 (34 %) sont passées par l’administration de drogues létales (paralysants neuromusculaires et barbituriques). Dans les autres cas, les médecins et les infirmières se sont contentés d’arrêter les soins actifs (médicaments ou ventilation artificielle) et/ou d’administrer des sédatifs ou des analgésiques, afin de diminuer les souffrances des jeunes patients.
La décision de recourir aux drogues létales dans l’intention explicite de hâter la mort est généralement prise sans les infirmières (62 % des cas). L’acte est généralement posé en présence du médecin (62 % des cas), mais pas toujours : l’infirmière agit sans présence médicale, dans 31 % des cas.
Une réalité, en Belgique
L’étude est donc formelle : l’euthanasie de mineurs est une réalité, en Belgique, malgré l’interdit légal… Ce qui devrait relancer le débat politique sur l’extension de la pratique, comme le suggèrent déjà des propositions de loi déposées par les socialistes et les libéraux flamands. Leur modèle : la législation en vigueur aux Pays-Bas, qui autorise l’euthanasie pour les mineurs âgés de 12 à 17 ans.
Dans les unités de soins concernées (trois flamandes et deux francophones), on ne tergiverse guère : 89 % des infirmières estiment que la loi doit être adaptée afin de permettre l’euthanasie de mineurs, dans certains cas (à peine 5 % s’y opposent). La plupart d’entre elles (69 %) se déclarent même prêtes à abréger les souffrances d’un enfant en lui administrant des drogues létales (16 % s’y opposent). Une faible minorité de 6 % affirme ne vouloir en aucun cas contribuer à hâter la fin de vie d’un enfant.
L’étude pointe aussi le respect manifeste des soignants à l’égard des jeunes patients : 75 % estiment qu’on ne peut exclure le débat sur leur fin de vie sous prétexte que ces mineurs ne seraient pas « compétents » pour en parler. Enfin, 90 % affirment que la poursuite des traitements n’est pas toujours dans l’intérêt des enfants.
Les professeurs Luc Deliens, José Ramet et Johan Bilsen concluent à l’opportunité de revoir la loi sur l’euthanasie, en tenant compte des pratiques réelles. Ils estiment qu’il faut davantage impliquer le personnel soignant concerné dans la prise de décision d’une fin de vie de mineur.
lesoir
|
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |