L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Virus Conficker : le poison d’avril monte en puissance
Conficker, également connu sous le nom de DownAdUp, le maliciel présent au sein de millions d’ordinateurs dans le monde a bel bien agit depuis ce 1er avril. C’est peu dire. Il a considérablement renforcé sa capacité à brouiller les pistes de ceux qui veulent l’éradiquer mais rien de plus. Pour l’instant.
La fin du monde informatique n’a finalement pas eu lieu. En tout cas, pas pour l’instant. Conficker n’est pas passé à l’attaque mais cela ne veut pas dire qu’il n’a pas agit. Laurent Heslaut, directeur des technologies de sécurité pour Symantec Europe de l’ouest, revient sur les dernières évolutions du virus : « Conficker a d’une part, changé son algorithme de mise à jour, c’est-à-dire son langage. D’autre part, il a commencé à montrer ses muscles et plus particulièrement sa capacité à brouiller les pistes. » Jusqu’à présent, le virus créait 250 domaines internet quotidiennement afin de pouvoir préparer des communications avec les pirates qui l’ont créé.
« Un si petit nombre de domaines était facile à suivre pour contrer les communications du maliciel «, commente l’expert. « Maintenant, poursuit-il, ce ne sont plus 250 mais 50.000 domaines qu’il crée par jour ! Cela devient beaucoup plus dur pour ses traqueurs de le pister. »
Un calme prévisible
Pour Laurent Heslaut, « c‘est tout à fait normal qu‘il ne ce soit rien passé. Tout le monde à les yeux braqués sur Conficker « . Pour l‘expert de Symantec, il y a deux autres raisons à ce calme : « Les pirates attendent le bon moment pour agir et préfèrent laisser passer l‘orage médiatique. Ou, ils se préparent à vendre ou louer tout ou une partie de leurs réseaux d‘ordinateurs piratés à d‘autres personnes mal intentionnées. »
Devant ce ramdam médiatique, certains n‘hésitent pas à avancer la théorie du pompier pyromane. Ils se demandent même s‘il ne faut pas voir dans cette situation un coup marketing pour effrayer les internautes et vendre plus d‘antivirus.
D‘ailleurs, PCImpact révèle, qu‘avec l‘outil Google Trends, les recherches portant sur la sécurité et plus particulièrement « virus informatique » ont connu un intérêt tout particulier depuis quelques jours. A cette hypothèse Laurent Heslaut répond « on n‘accuse pas les entreprises pharmaceutiques de créer des maladies. Pour nous, c‘est la même chose. Ces accusations sont infondées, ce sont des légendes urbaines. »
En bref, nous sommes assis sur une bombe commandée à distance, on ne peut pas l‘arrêter et le petit malin qui a le détonateur fait grimper les enchères. Reste plus qu‘à respecter certaines précautions pour ne pas faire grossir le pétard. Et attendre…