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Des mois d'attente avant le vaccin contre la grippe A |
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Un vaccin humain contre ce virus ne sera pas prêt avant novembre 2009. En outre, la protection assurée par ce type de vaccin fait l'objet d'un intense débat.
Les manufacturiers Sanofi Pasteur et Novartis ont été contactés jeudi 29 avril par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour développer et produire en grandes quantités un vaccin contre la nouvelle souche nord-américaine de virus grippal A (H1N1). Les autorités américaines (Food and Drug Administration) et européennes (Emea) du médicament, qui devront autoriser un éventuel vaccin, sont également en contact avec ces géants industriels de la pharmacie.
À ce jour, la souche virale en cause a été isolée, identifiée et son génome séquencé en totalité par les laboratoires des Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Les séquences correspondantes des huit gènes viraux de toutes les souches virales déjà élucidées sont consultables sur le site Internet du National Center for Biotechnology Information (NCBI).
Comme pour un vaccin saisonnier, les analyses et les comparaisons génétiques des souches permettront d'aider à élaborer la meilleure «semence virale», généralement élaborée à partir de la souche épidémique, mais agrémentée d'un ou plusieurs éléments génétiques chargés d'accroître sa productivité.
Les prochaines semaines seront décisives
C'est à partir de cette inoffensive «semence» (seed en anglais) fournie par l'OMS que les manufacturiers entreprendront la mise en production du vaccin. Après vérifications d'usage sur sa capacité réelle à se multiplier, le virus sera alors injecté dans des œufs de poule embryonnés : l'an dernier Sanofi Pasteur a fabriqué 1,6 milliard de doses, soit autant d'œufs. On imagine la logistique quand on sait que chaque œuf doit être examiné manuellement sous un éclairage intense, pour vérifier la présence d'un embryon, et qu'il faut un coq pour féconder 4 ou 5 poules…
La firme française a doublé récemment ses installations de Swiftwater (Pennsylvanie) et de Val-de-Reuil près de Rouen. Dans son usine américaine, Sanofi Pasteur annonce être capable de faire désormais 100 millions de doses et 130 millions dans son usine normande pour chaque série de lots. Il faut en moyenne plusieurs semaines pour avoir les premiers lots de vaccin : l'extraction, le filtrage, la purification, mais aussi l'embouteillage, le flaconnage sont autant de facteurs limitants. Quand faudra-t-il décider de mettre en marche cette grosse machine industrielle ? Difficile à dire : les prochaines semaines seront décisives en fonction du taux d'attaque, du nombre de foyers et de la mortalité avérée du virus. Le Pr Christopher Murray de l'université de Harvard avait calculé dans The Lancet en 2006, en se basant sur la grippe espagnole de 1918-1920, que l'on pouvait s'attendre à quelque 62 millions de morts et entre 1,2 à 2 milliards de malades.
Le dilemme pour les industriels et les gouvernements est le suivant : ils faut faire face à la menace réelle et récurrente d'une épidémie de grippe saisonnière «normale» qui tue entre 300 000 et 500 000 personnes chaque année, et la menace potentielle d'une pandémie humaine inconnue.
La demande d'un vaccin contre le H1N1 serait très supérieure à celle du vaccin saisonnier habituel, qui elle demeure constante année après année. Il faudra donc choisir : «Nous serons certainement amenés à faire des compromis», a admis au New York Times Andrin Oswald, patron de la division vaccins de Novartis. Privilégier un vaccin sur l'autre, détourner de son utilisation habituelle une usine et ses ressources humaines pour travailler dans l'urgence sont des pistes explorées par les manufacturiers.
Si le virus pandémique avait l'élégance d'attendre un peu, comme le rappelle Robin Robinson (responsable du programme de recherches en urgence du département américain d'État à la Santé), «la plupart des producteurs de vaccins auront achevé de produire le gros du vaccin contre la grippe saisonnière dès le mois de juin».
Sommes-nous même assurés qu'il y aura bel et bien un vaccin contre le H1N1 ? Pas à 100 %. L'expérience prouve en effet que certaines souches hivernales ont un rendement faible en production vaccinale, et qu'il faut les «booster» avec un «adjuvant». Et la protection assurée par ces vaccins fait toujours l'objet d'un intense débat…
lefigaro
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