|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 1091
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
Alzheimer : retarder le départ à la retraite réduit le risque |
|
|
Des chercheurs britanniques viennent de montrer que les personnes qui travaillent longtemps sont atteintes de la maladie à un âge plus avancé que les retraités «précoces».
En France, l'âge moyen du départ à la retraite se situe à un peu moins de 60 ans. Pour les gouvernements successifs, l'allongement de la durée du travail est une nécessité. Une étude menée par des chercheurs britanniques va très certainement apporter de l'eau à leur moulin. Certains libéraux s'en sont d'ailleurs déjà emparés sur le Web. Mardi, des scientifiques de l'Institut de psychiatrie du Kings College de Londres ont publié le fruit de leurs travaux dans The International Journal of Geriatric Psychiatry : travailler longtemps, autrement dit partir à la retraite le plus tard possible, a des effets bénéfiques sur les stimulations du cerveau, au point même de retarder l'apparition de la maladie d'Alzheimer.
Les chercheurs John Powell, spécialiste en génétique, et Simon Lovestone, professeur de psychiatrie, ont étudié 382 Britanniques, exclusivement des hommes, atteints de démence sénile. Ils ont relevé que ceux qui avaient continué à travailler longtemps après l'âge moyen du départ à la retraite avaient souffert de la maladie d'Alzheimer bien plus tard que ceux qui ont arrêté tôt de travailler. Chaque année de travail en plus serait même associée à un retard de six semaines pour l'apparition des premiers symptômes de la maladie.
Le Dr John Powell estime que la «réserve cognitive» - c'est-à-dire l'accumulation de savoir et de savoir-faire tout au long de la vie - représente une sorte de capital contre les atteintes de l'âge. C'est le célèbre concept «usez-le ou perdez-le» . En résumé, garder une activité intellectuelle, physique et sociale à tout âge apporte d'importants bénéfices pour la santé, en contribuant notamment à réduire le risque de démence. Pour les auteurs, en cas de départ précoce à la retraite, une activité soutenue est vivement conseillée.
«Donnée nouvelle»
Françoise Forette, professeur de gériatrie à l'université Paris-V et directrice de la Fondation nationale de gérontologie, juge ces travaux «très intéressants». Car si de nombreuses études se sont penchées sur les liens entre activité, professionnelle ou physique et début d'apparition des premiers symptômes de la maladie, aucune n'a cherché de corrélation entre l'âge du départ à la retraite et cette affection. «Il est donc très probable que continuer à travailler constitue un facteur bénéfique, estime-t-elle. Sans oublier que ceux qui partent tôt à la retraite ont souvent été contraints de quitter leur emploi en raison de pathologies diverses comme les maladies cardiovasculaires, l'hypertension ou le diabète. Or on sait très bien que ces maladiespeuvent accélérer l'apparition d'Alzheimer. Cette étude constitue donc une donnée nouvelle.»
Il est clair qu'à la retraite les fonctions cognitives sont généralement moins exploitées que lors d'une activité professionnelle, «sans compter qu'on se lève moins tôt le matin», relève encore Françoise Forette.
Jusqu'à présent, on savait que le faible niveau d'éducation jouait un rôle dans l'apparition et la progression de la maladie d'Alzheimer. Des études suédoises et américaines avaient effectivement montré qu'un haut niveau d'éducation pouvait retarder l'apparition de troubles cognitifs. Les chercheurs avaient ainsi observé que les symptômes de la maladie sont plus facilement contrebalancés par la mise en place de stratégies compensatoires : plus les individus disposent d'un niveau d'éducation élevé, plus ils ont une grande réserve cognitive. La conséquence étant de retarder l'apparition des premiers troubles liés à la maladie.
De son côté, l'association France Alzheimer tient à mesurer la portée de cette étude. «Il aurait été intéressant de connaître la cause du départ à la retraite du panel étudié», estime Cyril Coulet.
La taille réduite des effectifs étudiés ne permet cependant pas de tirer de conclusions définitives. Et les auteurs insistent sur le fait que les conditions de la retraite ont une importance évidemment non négligeable, certains individus étant plus actifs intellectuellement à la retraite que lorsqu'ils travaillaient.
lefigaro
|
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |