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La circoncision protège-t-elle sur sida ? |
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A côté des préservatifs mécaniques, la circoncision généralisée aurait pu faire chuter de 60 % le risque de contaminer.
Deux études récentes démontrent pourtant que ni les gays, ni les femmes ne sont protégés avec un partenaire sans prépuce.
En Afrique, on continue à pratiquer la circoncision
Face à l'urgence de la pandémie, les autorités sanitaires font feu de tout bois. Parmi les moyens de prévention qui sont susceptibles de faire baisser globalement le taux d'infection, un peut surprendre, puisqu'il s'agit de la circoncision masculine.
Globalement, les études épidémiologiques montreraient que la prévalence du VIH est plus faible chez les populations où la circoncision masculine est systématique pour des raisons culturelles ou religieuses. L'ablation du prépuce pourrait, selon certaines études conduites en Afrique (Kenya, Ouganda, Afrique du Sud) faire baisser le risque de transmission de l'homme à la femme jusqu'à 60 %.
Physiologiquement, cette baisse de risque s'explique par le fait que le prépuce, fait d'une peau plus délicate, est soumis à des frictions et des traumatismes qui peuvent provoquer des microlésions suffisamment importantes pour laisser passer le virus du sida. La face interne du prépuce contient également une forte concentration de cellules immunitaires comme les cellules de Langerhans, qui sont précisément la cible du VIH et qui font partie de ces « cellulesréservoirs » pouvant conserver des copies du virus, longtemps après qu'il est devenu indétectable dans le reste du plasma sanguin (Le Soir du 25 juillet).
Les hommes non circoncis qui ne se protègent pas par un préservatif masculin sont également soumis à un risque accru d'autres maladies sexuellement transmissibles (MST), comme l'herpès, le chancre et la syphilis. Or, ces maladies peuvent servir de co-facteurs pour contracter le virus du sida. Lorsque le prépuce est retiré, la peau du pénis s'épaissit, ce qui augmente la résistance à l'entrée du VIH, mais aussi des autres MST.
Cela, c'est la théorie. Mais cela a suffi à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Agence onusienne contre le sida (Onusida) pour recommander, en mars 2007, d'inclure la circoncision parmi les stratégies de prévention. Avec des réserves : « Cela procure une importante mais incomplète protection contre le VIH », ont souligné les deux organisations sanitaires. « C'est une bonne nouvelle qu'il ne faut pas négliger, mais cela ne reste qu'une protection partielle qui ne remplacera pas la nécessité d'une promotion des pratiques sexuelles plus sûres », commente un de ses experts.
Certains programmes sanitaires en Afrique ont donc commencé des séries de circoncision massive, comme au Bophelo Pele Male, en Afrique du Sud, qui tente d'amener en deux ans la moitié de la population mâle à se faire circoncire. Peu de moyens de propagande sont évités : affiches, radio, dépliants et même une sorte de bus qui promeut le geste. Pratiqué, en moins de sept minutes, par un chirurgien qui mène sept opérations de front. Ce centre a quand même enregistré 2 % de problèmes graves sur des patients, dont certains ont fini à l'hôpital, pour des infections ou des hémorragies post-opératoires. Or, cette expérience est menée dans des conditions sanitaires modernes exemplaires, très loin du standard sanitaire de l'Afrique, qui est précisément le continent-cible pour que cette réduction du risque de transmission ait de l'effet. Surtout, il semble que des transmissions surnuméraires aient lieu à cause du fait que les nouvellement circoncis ne respectent pas les six semaines d'abstinence imposées, parce qu'ils sont plus infectieux après l'opération. Enfin, le message selon lequel il faut continuer à utiliser un préservatif masculin pour réduire réellement le risque de transmission a manifestement de la peine à passer. La circoncision était peut-être une fausse bonne idée contre le sida…
lesoir
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