L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Leucémie: certains enfants héritent d’un terrain à risque
Des chercheurs ont identifié des variations génétiques héréditaires associées aux leucémies les plus fréquentes chez l’enfant. Cela devrait aider à mieux comprendre les mécanismes de la maladie.
Deux études s’appuyant sur de larges analyses génomiques montrent que des variations génétiques héréditaires situées sur deux gènes augmentent le risque de leucémie chez l’enfant. Ces résultats, publiés en ligne le 16 août par la revue Nature Genetics, devraient permettre avant tout de mieux comprendre la maladie et d’améliorer son traitement.
La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) est la forme la plus commune de leucémie chez les enfants. Près de 8.000 enfants sont touchés chaque année aux Etats-Unis et en Europe par cette maladie.
L’équipe de Mary Relling (Hôpital pédiatrique St Jude, Memphis, EU) et celle de Richard Houlston (Institut de recherche sur le cancer, GB), ont mis en évidence que des altérations des gènes ARID5B et IKZF1 sont liées à un risque accru de LAL chez l’enfant (un risque qui reste faible). Il s’agit de petites variations appelées SNP (polymorphisme d’un nucléotide simple), très communes sur notre génome. Alors que les mutations correspondent à des versions très altérées d’une séquence génétique, les SNP ne concernent qu’une seule ‘lettre’ dans l’écriture de la séquence.
Les variations identifiées par les deux équipes seraient impliquées dans 37% des LAL chez l’enfant. Même s‘ils montrent que les gènes hérités des parents jouent un rôle dans le développement de la leucémie, ces résultats ne sont pas en l’état destinés à établir un test prédictif.
De nombreux facteurs sont en cause dans le déclenchement de la leucémie aiguë lymphoblastique et les variations génétiques ne suffisent pas à l’expliquer, rappellent les chercheurs. Cependant, en pointant des gènes (et donc des acteurs) impliqués dans la maladie, la découverte de ces variations génétiques héréditaires ouvre de nouvelles pistes de recherche sur les mécanismes de la LAL et sur la réponse des patients aux traitements, précisent Mary Relling et ses collègues de (E-U).
Les deux gènes concernés jouent un rôle important dans le développement des globules blancs. Les scientifiques doivent encore découvrir les fonctions des variations génétiques identifiées et déterminer leur impact sur le risque de cancer. Les variations du gène ARID5B pourraient par ailleurs modifier la façon dont un patient réagit à la chimiothérapie, selon Mary Relling
Dans les pays riches, la prise en charge des LAL a beaucoup progressé ces 40 dernières années et le taux de survie d’un enfant de moins de 15 ans est aujourd’hui de 75 à 80%.