L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Une première au Québec
Montréal - Les cardiologues du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) sont les premiers au Québec (et les deuxièmes en Amérique du Nord) à implanter un défibrillateur cardiaque automatique avec stimulation biventriculaire pour resynchronisation. Il s’agit d’une technologie « intelligente » qui, tout en contrôlant constamment le rythme cardiaque du patient, permet au défibrillateur de s'ajuster automatiquement s'il perçoit un changement dans l'état du patient.
Le 17 juillet 2008, le Dr Vidal Essebag, directeur de l'électrophysiologie cardiaque au CUSM, a implanté ce dispositif novateur dans un patient ayant une insuffisance cardiaque aigue et un risque élevé de subir un arrêt cardiaque. L'intervention a eu lieu dans le laboratoire d’hémodynamie. Le patient de 78 ans a pu retourner chez lui dès le lendemain. Son énergie et son endurance s'améliorent constamment depuis la resynchronisation cardiaque.
La thérapie de resynchronisation par défibrillateur améliore les performances du cœur et peut ainsi prévenir un arrêt cardiaque. « Ce défibrillateur offre aux patients une toute nouvelle technologie automatique d'autodiagnostic, » explique le docteur Essebag qui pratique aussi à l'hôpital du Sacré-Cœur. Pendant l'implantation de l'appareil, trois électrodes sont fixées dans chacune des cavités cardiaques. Ces électrodes déterminent l’énergie minimale nécessaire pour stimuler chaque cavité en fonction des besoins du patient et ajustent l’énergie produite par le dispositif. Elles permettent ainsi de régulariser le rythme cardiaque. Cette nouvelle caractéristique vient en complément de la capacité du dispositif à surveiller la quantité de liquide indiquant une insuffisance cardiaque et transmet automatiquement les données aux cliniciens.
Cette technologie « intelligente » mise au point par Medtronics offre aux patients un niveau de sécurité accru. « La quantité minimale d'énergie nécessaire pour stimuler une cavité cardiaque peut varier dans le temps en fonction de l'électrode et de l’état du cœur, » selon le docteur Essebag. « Pour un défibrillateur classique, nous devons programmer la quantité d’énergie diffusée au-dessus de ce minimum pour assurer une stimulation suffisante, ce qui accélère la vitesse d’épuisement de l’accumulateur. Cette nouvelle technologie s’autorégule quotidiennement, permettant ainsi d’utiliser moins d’énergie et d’augmenter la durée de vie du dispositif. » De plus, ce nouveau défibrillateur enregistre la performance du cœur en temps réel, permettant ainsi aux médecins de gérer la santé de leurs patients avec plus d'efficacité.
L'implantation de ce nouveau dispositif est la dernière d'une série d'interventions innovatrices effectuées par des membres du Programme des sciences cardiovasculaires du CUSM. Le 8 février 2007, les cardiologues du CUSM ont fait le premier remplacement valvulaire pulmonaire par voie percutanée. En décembre de la même année, ils ont procédé au premier remplacement valvulaire aortique par voie percutanée. Plus récemment, le 19 février 2008, ils ont effectué la première implantation du système Impella 5.0. « C'est un autre jalon pour nous et un pas en avant dans le traitement de patients souffrant d'insuffisance cardiaque congestive, » dit le docteur Essebag.
Source: Centre universitaire de santé McGill (CUSM)
