L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La malbouffe, cause de dépression
Les consommateurs qui ont choisi poissons, fruits et légumes présentent 26 % moins de risque de sombrer dans la dépression. Ceux ayant une alimentation surtout industrielle sont exposés à un risque 58 % supérieur.On savait déjà la nourriture industrielle et trop grasse, dite « junkfood », très mauvaise pour la santé, en particulier cardiovasculaire, mais il semble que son usage régulier ait également des conséquences sur le bien-être psychologique.
Une étude britannique publiée cette semaine dans le British journal of psychiatry démontre qu'un régime alimentaire contenant une grande quantité de plats préparés et de produits gras augmente le risque de dépression. Mais les mêmes chercheurs de l'University college de Londres ont également établi que consommer une grande quantité de légumes frais, de fruits et de poissons pouvait prévenir l'apparition d'un état dépressif.
L'équipe a comparé les participants, tous fonctionnaires, dont certains ont ingurgité un menu constitué en grande partie d'aliments au naturel avec un second groupe de personnes mangeant principalement des plats industriels ou cuits dans la friture, des produits laitiers à niveau élevé en matières grasses et des desserts sucrés. Le mode de vie a également été pris en compte, selon que le consommateur était fumeur ou sportif.
Résultats ? L'étude a montré que le groupe ayant consommé de la nourriture dite naturelle présentait 26 % moins de risque de sombrer dans la dépression que la moyenne, tandis que ceux ayant eu une alimentation principalement industrielle étaient exposés à un risque 58 % supérieur de développer une dépression.
Selon les résultats de cette recherche, ce phénomène peut s'expliquer par la grande quantité d'antioxydants contenus dans les fruits et les légumes, qui pourraient avoir un effet protecteur. Des recherches ont effectivement déjà montré qu'un niveau élevé d'antioxydants pouvait être lié à un risque inférieur de dépression. De plus, le niveau élevé d'acides gras polyinsaturés (oméga 3), qui stimulent l'activité cérébrale, contenus dans le poisson pourrait également jouer un rôle de prévention de la dépression. Selon les chercheurs, l'association de ces éléments dans un régime « naturel » protège contre le risque de dépression grâce à différents nutriments issus d'aliments très variés. Cette étude a été réalisée auprès de 3.486 personnes ayant une moyenne d'âge de 55 ans. Chacun a répondu à un questionnaire portant sur les habitudes alimentaires ainsi qu'une auto-évaluation de l'état dépressif, ce qui représente clairement une limitation aux conclusions enregistrées.
