L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Espoir de traitements efficaces contre la bronchiolite
Des chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS, de l'INRA et de l'université Paris-Sud 11 publient vendredi dans la revue Science "La structure tridimensionnelle d'un complexe formé par l'ARN et une protéine du virus responsable de la bronchiolite". Ces travaux permettent de mieux comprendre la façon dont le virus se multiplie dans les cellules infectées. Ils donnent les bases permettant d'envisager l'élaboration d'un traitement susceptible de bloquer la multiplication de ce virus. C'est donc un premier pas dans la mise au point d'une thérapeutique contre cette maladie qui ne bénéficie encore d'aucun vaccin, ni de traitements vraiment efficaces.
La bronchiolite atteint la quasi-totalité des enfants avant l'âge de 3 ans, souvent à l'occasion d'une épidémie, notamment au sein de crèches, et un tiers d'entre eux développera alors une infection des voies respiratoires basses suivie, dans la moitié des cas, d'une hospitalisation. Le virus respiratoire syncytial (VRS) est responsable de plus de 70 % des bronchiolites hivernales chez les jeunes enfants. Chez l'adulte, la maladie s'exprime par des symptômes de type grippaux, voire par une pneumonie pouvant être fatale chez la personne âgée ou immunodéprimée.
"Le VRS est un virus dit 'à ARN' qui stocke son matériel génétique sur une molécule d'ARN simple brin, contrairement à la plupart des autres êtres vivants qui portent leur information génétique sur une molécule d'ADN double brin", précisent - pour les lecteurs avertis ! - les chercheurs. Cet ARN est lui-même enveloppé par une protéine appelée nucléoprotéine. Lorsque le virus pénètre dans les cellules pulmonaires, il détourne la machinerie cellulaire de l'hôte afin de produire un grand nombre de nouveaux exemplaires du virus qui peuvent infecter à leur tour d'autres cellules ou être transmis à un autre individu. Le rôle de la nucléoprotéine est à la fois de protéger l'ARN viral des défenses immunitaires de l'hôte durant son parcours au sein de la cellule et de participer à sa multiplication en présentant l'ARN à l'enzyme virale qui le recopie. Ce qui en fait une cible idéale pour la mise au point de futurs médicaments.