L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Plutôt les IgE totales pour sélectionner les asthmatiques justiciables d’un traitement par omalizumab
L’omalizumab est un anti-IgE utilisé dans le traitement de l’asthme allergique sévère insuffisamment contrôlé par de fortes doses de corticoïdes inhalés associées à un bêta-agoniste de longue durée d’action. Il est parfois difficile de repérer les patients qui bénéficieraient d’un tel traitement. Le dosage d’IgE spécifiques serait-il plus performant que celui des IgE totales ?
L’analyse des résultats de l’étude INNOVATE (Investigation of Omalizumab in Severe Asthma Treatment) permet de répondre à cette question.
Les patients inclus dans cette étude multicentrique en double-aveugle et en groupe parallèle étaient des asthmatiques dont l’affection était mal contrôlée : ils ont été randomisés pour recevoir soit de l’omalizumab, soit un placebo pendant 28 semaines.
On a effectué des analyses univariées pour rechercher les facteurs prédictifs de la réponse au traitement (appréciée selon l’évaluation clinique, la survenue d’exacerbations, le score de qualité de vie et les valeurs du VEMS).
Sur les 337 patients étudiés, 305 (90,5 %) était polysensibilisés, la majorité d’entre eux était allergique aux acariens (Dermatophagoides pteronyssinus et Dermatophagoides farinae).
Le traitement par omalizumab a été moins efficace chez les malades ayant les taux les plus bas d’IgE totales et ce sont patients ayant des taux élevés d’IgE spécifiques des acariens mais avec un rapport IgE spécifiques/ IgE totales bas qui ont le plus bénéficié du traitement par omalizumab.
Les IgE spécifiques des autres allergènes analysés (blatte, moisissures, phanères d’animaux) n’étaient pas contributifs.
Ce travail suggère donc que le taux d’IgE totales avant traitement pourrait être un facteur prédictif de la réponse à l’omalizubab. Une analyse des IgE spécifiques ne permet pas de faire mieux ni sur la sélection des patients à traiter ni sur la dose à utiliser.
Dr Geneviève Démonet, JIM
Wahn U et coll. Relationship between pretreatment specific IgE and the response to omalizumab therapy. Allergy 2009; 64 : 1 780-1 787