L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Comment couper les jambes d’une bactérie
Un seul atome peut stopper la marche d’une bactérie: c’est l’étonnante découverte réalisée par une équipe de chercheurs américains.
Cause bien connue d’infections nosocomiales (contractées à l’hôpital), la bactérie Pseudomonas aeruginosa peut profiter d’une plaie pour envahir les tissus situés sous la peau puis atteindre la circulation sanguine. Au risque de provoquer chez des patients fragiles une septicémie.
Pour progresser, la bactérie utilise de petites extensions, des poils appelés pili, que le microorganisme peut sortir ou rentrer en fonction de ses besoins.
Ces petites jambes sont activées par des moteurs moléculaires, des ATPases (1). La bactérie déploie ces poils pour s’attacher à une surface et se déplacer, puis les rétracte. L’équipe de Matthew Redinbo (Université de Caroline du Nord, Chapel Hill, E-U) voulait comprendre comment les deux moteurs étaient coordonnés. Grâce à la cristallographie, ils ont analysé la structure en 3D de la protéine nécessaire à la création des pili. C’est ainsi qu’ils ont mis en évidence que la seule liaison avec un atome de calcium, sur un site particulier de la protéine, suffit à commander les moteurs des jambes de la bactérie.
Ces résultats, publiés en ligne par les Proceedings oh the National Academy of Sciences, permettront peut-être un jour de trouver une molécule capable de stopper la progression de la bactérie P. aeruginosa dans l’organisme.
Sciences & Avenir
(1) pour en savoir plus sur les moteurs moléculaires, lire «Au cœur de nos cellules : les machines de la vie», Sciences et Avenir n°690, août 2004.