L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Comment identifier les femmes à haut risque de syndrome d’hyperstimulation ovarienne ?
Le syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO) est une complication rare, mais potentiellement grave, de la stimulation ovarienne. Elle s'observe dans la deuxième phase d'un cycle stimulé ou même, parfois, en début de grossesse. La prévalence du SHO modéré est environ 1-7 % et celle du SHO sévère de 0,1-1,8 %. La prise en charge de cette complication passe avant tout par la prévention, laquelle comprend notamment la détection des femmes à risque.
L’objectif de cette étude prospective d’observation était d’identifier les facteurs indépendants prédictifs de SHO qui pourraient permettre de distinguer, parmi les patientes qui ont recours à la FIV, celles à haut risque de développer un SHO.
Six cent vingt-quatre femmes consécutives traitées par FIV ou ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection) ont été incluses ; 28 (4,5 %) ont développé un SHO et ont été hospitalisées et 12 d’entre elles ont eu un SHO sévère.
Les facteurs indépendants susceptibles de prédire la survenue de SHO sont apparus être le nombre de follicules au moment de l’aspiration des ovocytes, le nombre d’ovocytes aspirés et le nombre total de follicules de taille moyenne/large avant l’administration de la dose ovulatoire d’hCG. La courbe ROC montre que la combinaison de ces variables présente une sensibilité de 82,1 % et une spécificité de 90 % pour la prédiction de SHO. Avant l’administration d’hCG, le seul facteur prédictif de SHO était le nombre total de follicules de taille moyenne/large, avec une sensibilité de 82,1 % et une spécificité de 79,4 %.
Prévenir un SHO est importante afin de diminuer le taux d’hospitalisation des patientes et d’améliorer leur prise en charge. Les résultats de cette étude prospective sur un groupe représentatif de la population FIV montrent qu’il est possible d’identifier les patientes à haut risque de SHO.
L’évaluation du risque de SHO pourrait être effectuée avec une bonne sensibilité et spécificité avant et après l’administration de la dose ovulatoire d’hCG. La faible valeur prédictive positive des facteurs incriminés ne permet pas d’annuler tous les cycles suspects de SHO, mais une conscience du risque élevé et les jugements individuels au cas par cas sont importants. Les femmes identifiées à haut risque de SHO pourraient ainsi profiter d’une information plus ciblée et d’une surveillance accrue afin de diminuer leur anxiété et leur inconfort. Par contre, la valeur prédictive négative élevée de la combinaison de ces variables (environ 99 %) permet de rassurer les patientes en toute confiance.
Dr Viola Polena, JIM
Kahnberg A et coll. Prediction of ovarian hyperstimulation syndrome in women undergoing in vitro fertilization. Acta Obstet Gynecol Scand. 2009;88(12):1373-81.