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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Pathologies vulvovaginales : La prise en charge doit être globale |
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La zone vulvovaginale constitue l’interface naturelle entre le vagin et l’extérieur et se trouve confrontée aux agressions naturelles (urines) ou iatrogènes (toilettes, déodorants, vêtements…). Le vestibule constitue la zone naturelle de drainage du vagin et nécessite une attention particulière lors d’une plainte liée à une sécheresse ou une dyspareunie.
Toutes les pathologies vaginales vont s’exprimer à travers le conduit vulvovaginal, fermé à la partie supérieure par le col utérin et ouvert à sa partie inférieure sur l’extérieur au niveau du vestibule. Si le vagin est un tissu qui a une récupération assez complète en dehors d’une discrète sécheresse qui se traite simplement, les phénomènes séquellaires ont tendance à se fixer su la zone vestibulaire. Celle-ci peut présenter des complications à type de brûlures, de sécheresse, de douleurs, source de dyspareunies et de troubles sexuels majeurs, que seule une vulvoscopie va permettre de dépister. Sur le plan sexuel, la lubrification résulte d’une transsudation à travers la muqueuse vaginale à partir des plexus veineux péri vaginaux. « On comprend que toute infection vaginale puisse avoir des répercussions non seulement sur la trophicité du vagin mais aussi vestibulaire, explique le Pr Pierre Marès (Nîmes). Ainsi, tout traitement d’infection vulvovaginale doit répondre à trois critères : l’éradication du germe, la reconstitution de la flore et la récupération du confort vaginal. » La prise en charge de ces pathologies implique une explication claire des traitements, en particulier estrogéniques, en débutant, si nécessaire, le traitement avec des émollients sans composant estrogénique, et en introduisant progressivement la supplémentation hormonale. La prise en charge globale peut faire appel à l’acupuncture, la relaxation, des conseils sexologiques et des anxiolytiques. La prise de probiotiques peut intervenir sur la recolonisation de la flore et sur certains phénomènes de sécheresse. Chaque lésion périnéale constitue une réelle atteinte à l’identité de la personne dans son image en tant que femme.
Santé sexuelle et désir.
Du point de vue des aspects vulvovaginaux, la bonne santé sexuelle suppose une bonne trophicité et une bonne lubrification, et il est intéressant de noter que, contrairement aux idées reçues, l’angoisse de performance sexuelle existe chez les femmes aussi. L’équivalence de l’érection chez la femme est la lubrification, les deux étant un signe d’excitation. Or le temps d’apparition de la lubrification varie de quelques secondes chez l’adolescente à deux ou trois minutes chez la femme ménopausée. « Mais les femmes n’ont pas toujours une conscience exacte de leur niveau de lubrification et elles préfèrent plutôt se plaindre d’inconfort vulvovaginal chronique, constate le Dr Sylvain Mimoun (Paris). Quand une femme consulte pour ces troubles, l’une des principales difficultés est d’aborder la phase thérapeutique. En dehors d’une pathologie organique ou d’une carence hormonale, les sexothérapies et les divers types de psychothérapies, associées aux traitements symptomatiques sont indispensables. En effet, pour les symptômes affectant la sphère sexuelle ou psychoaffective, il est essentiel de soulager « l’insatisfaction sexuelle » dans son ensemble, en sachant que le meilleur antidouleur est le plaisir. » L’éveil sensoriel du périnée est hautement souhaitable et il est conseillé de favoriser une bonne contraction du périnéer01;; le vagin est plus sensible aux pressions qu’aux frottements. C’est ce qui permet d’accéder aux sensations vaginales et de majorer l’excitation sexuelle. Parallèlement à ces moyens, l’association de produits locaux est forte utile, comme les crèmes apaisantes, les bains de siège, les lubrifiants et les hydratants.
Le Quotidien du Pharmacien |
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