L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Des ondes de choc radiales à basse énergie pour les périostites tibiales du sportif
La périostite tibiale (medial tibial stress syndrome des anglo-saxons) se caractérise par des douleurs mécaniques siégeant sur le rebord postéro-interne du tiers médian du tibia. Il s'agit d'une lésion micro-traumatique survenant chez des sportifs pratiquant la course à pieds ou des sports avec sauts, le plus souvent en lien avec des troubles dynamiques du pied par pronation exagérée ou par surcharge musculaire engendrée notamment lors des descentes. Le soléaire interne et le muscle tibial postérieur présentent alors à leur insertion proximale, une lésion de surcharge par exagération de travail excentrique dans leur rôle de stabilisateur du pied. Ces lésions peuvent être de type périostite (“shin splint”), fracturaire diaphysaire longitudinal ou encore composer le concept encore mal défini de l’hyperostose tibiale diffuse.
Classiquement traitée par repos et physiothérapie, cette pathologie pourrait bénéficier d’un traitement par ondes de choc radiales à basse énergie (ondes de chocs extracorporelles par ultrasons produisant des impulsions associées à des vibrations de faibles amplitudes –infrasons- qui permettent l'activation des tissus musculaires et conjonctifs et créent une hyperhémie) comme de nombreuses autres pathologies d’insertion.
Pour affirmer la pertinence de cette approche, Jan Rompe et son équipe du Centre Orthopédique de Mayence ont enrôlé 47 patients successifs avec syndrome tibial médian au stade chronique pour recevoir des ondes de choc radiales de faible énergie, ne nécessitant donc pas d’anesthésie locale, et a comparé leur évolution à 47 patients contrôle.
A 1, 4 et 15 mois, les taux de succès ont été respectivement de 13 % (groupe contrôle) et 30 % (groupe choc) (p<0,001), 30 % et 64 % (p<0,001), et 37 % et 76 % (p<0,001). Pour tous les autres paramètres étudiés, les résultats sont également en faveur du groupe traité, de telle sorte qu’après 15 mois, 40 des 47 athlètes traités ont pu reprendre la compétition à un niveau équivalent à ce qu’il était avant la blessure contre 20 sur 47 seulement dans le groupe contrôle.
Dr Dominique-Jean Bouilliez, JIM
Rompe J et coll. : Low-Energy Extracorporeal Shock Wave Therapy as a Treatment for Medial Tibial Stress Syndrome. Am J Sports Med 2010; 38 :125-32.