L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Sida : généraliser les antirétroviraux afin d'enrayer l'épidémie
Le sida fait 2 millions de morts chaque année. Un lourd bilan, qui pourrait être évité avec l'usage généralisé des antirétroviraux chez les séropositifs. C'est du moins ce que semblent prouver les résultats présentés par des chercheurs américains et africains, qui voient là une alternative intéressante à un vaccin qui tarde à voir le jour.
Faire du sida une maladie orpheline d'ici 2050. Voilà ce que proposent des chercheurs comme le Dr Brian Williams, un épidémiologiste sud-africain. Pour lui, une utilisation adéquate des antirétroviraux déjà disponibles à l'heure actuelle pourrait quasiment arrêter la transmission du Virus de l'immunodéficience humaine (VIH) d'ici 2015.
Les traitements antirétroviraux permettent en effet de réduire de manière très significative la présence du VIH chez les malades et donc, le risque de transmission. Le Dr Williams est formel : un dépistage précoce et une utilisation généralisée des antirétroviraux chez l'ensemble de la population séropositive pourraient très rapidement freiner la pandémie, pour finalement conduire à une prévalence du virus quasi nulle dans une quarantaine d'années.
Les antirétroviraux ont déjà prouvé leur efficacité mais ne sont à l'heure actuelle utilisés que pour soigner les malades. L'Agence française de recherche sur le sida, optimiste, participe déjà à une expérimentation de cette méthode en Afrique du Sud et l'Institut national américain des maladies infectieuses et des allergies devrait bientôt faire de même outre-Atlantique.
Même si de nombreuses recherches complémentaires doivent encore être menées avant de pouvoir valider et généraliser cette méthode, l'optimisme est de mise. Dennis Burton, un virologue californien du Scripps Research Institute, déclarait ainsi à l'AFP que les progrès réalisés rendent la communauté des chercheurs luttant contre le sida "optimiste et emballée", comme elle ne l'avait pas été depuis longtemps.