|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 1221
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
Un virus peut-il nous aider à produire de l'énergie ? |
|
| Un groupe de chercheurs du MIT a utilisé un virus pour produire de l’oxygène à partir de l’eau et de la lumière du soleil. Si un processus similaire donnait de l’hydrogène avec un rendement important, il pourrait servir à produire de l’énergie plus efficacement qu’avec des cellules photovoltaïques.
L’hydrogène est souvent présenté comme l'énergie du futur. Pour peu qu’on puisse en produire massivement et à bas prix à partir de l’énergie solaire, ce gaz un excellent moyen pour stocker de l’énergie et alimenter voitures électriques et ordinateurs portable tout en respectant l’environnement. De nombreux laboratoires sur la planète travaillent sur le problème du stockage de l'hydrogène. Il faut en effet pouvoir emmagasiner une grande quantité de H2 dans un volume réduit, faire en sorte qu'il soit facilement extractible et éviter le risque d’explosion. On a ainsi, par exemple, proposé d’utiliser les fullerènes.
Mais ce n’est que la moitié du problème...
Avant d'être stocké, l’hydrogène doit être fabriqué. Là aussi, nombreux sont les départements de recherche des universités de par le monde qui se concentrent sur cette question. On pourrait par exemple utiliser des cellules photovoltaïques avec un excellent rendement et se servir de l’électricité produite pour dissocier des molécules d’eau. Le problème est donc ramené à la mise au point de ces cellules. Elles doivent être fabriquées à bas prix et ne pas poser de problèmes environnementaux.
Ces exigences ne sont pas faciles à satisfaire. C’est pourquoi l’idée d’imiter la nature, en particulier les plantes et leur photosynthèse, semble plus prometteuse, si du moins on y parvient.
Chimie à la surface d'un virus
Un pas significatif dans cette direction vient d’être accompli par des chercheurs du MIT groupés autour de Angela Belcher. Leurs travaux viennent d’être publiés dans Nature Nanotechnology.
Toutefois, bien que des molécules d’eau soient brisées en utilisant un système biologique et l’énergie du soleil, ce sont des molécules d’oxygène et pas d’hydrogène qui sont produites.
Inspirés par les cyanobactéries, les chercheurs ont associé des porphyrines de zinc, absorbant la lumière du soleil, avec un catalyseur, de l’oxyde d’iridium, et ce grâce à un virus bénin, le phage M13.
Ce bactériophage, qui s’attaque uniquement aux bactéries, a en quelque sorte servi de squelette, ou de tuteur dirait un jardinier, pour que s’agglutinent sur lui les porphyrines et le catalyseur. Ce faisant, les distances entre ces deux éléments sont réduites pour obtenir un meilleur rendement de conversion des photons captés par les porphyrines. L'électricité produite, grâce au catalyseur, provoque la libération de molécules d’oxygène à partir de molécules d’eau.
L’étape suivante à accomplir est double. Il faudrait pouvoir exploiter un procédé similaire pour libérer cette fois des molécules d’hydrogène et utiliser un catalyseur autre que celui basé sur l’iridium. Ce métal est en effet plutôt rare à la surface de la Terre. Si ces problèmes peuvent être résolus, il faudrait encore que le rendement soit dix fois plus élevé que la photosynthèse naturelle. Alors seulement, une photosynthèse artificielle pourrait représenter dans quelques années une des solutions pour un développement durable.
Futura Sciences |
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |