L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les fortes doses de corticoïdes inhalés pourraient favoriser la tuberculose pulmonaire
L’utilisation de fortes doses de corticostéroïdes inhalés (CSI) chez les patients ayant une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) a récemment été associée à une augmentation de l’incidence des pneumonies.
On s’est intéressé depuis à la tuberculose pulmonaire chez ces même patients. Une étude rétrospective a été menée à Taïwan entre août 2000 et juillet 2008 chez des patients de plus de 40 ans ayant une obstruction bronchique irréversible.
Une exploration fonctionnelle respiratoire a été pratiquée chez 36 684 personnes. On a recruté parmi eux 554 patients. Ceux qui recevaient de fortes doses de CSI (supérieure à un équivalent de 500 mcg/j de fluticasone) étaient plus susceptibles de présenter une BPCO plus sévère et de recevoir des corticoïdes oraux que ceux traités par des doses moyennes ou basses, voire sans CSI.Seize patients (3 %) ont développé une tuberculose pulmonaire active avec un suivi de 25 544 personnes-mois.
L’analyse de régression multivariée de Cox a montré que l’utilisation de fortes doses de CSI, de 10 mg ou plus de prednisolone par jour et l’existence d’une tuberculose pulmonaire antérieure étaient des facteurs de risque indépendants de tuberculose pulmonaire active.
Les auteurs recommandent, à la lecture de ces résultats, de vérifier la radiographie des poumons, de faire une culture de l’expectoration à la recherche de Mycobacterium tuberculosis avant toute thérapeutique par CSI à forte dose et de surveiller régulièrement ces examens après la mise en place du traitement.
Ce travail mené en Asie demande confirmation sous nos latitudes. Une étude, au mieux prospective, menée en Europe pourrait répondre à la question. D’ici là, une vigilance accrue s’impose chez les patients traités par de fortes doses de CSI.