L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Chronologie des récidives des cancers pulmonaires opérés
Les cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC) opérés, présentent toujours, même quand ils sont de stades précoces, le risque d’une récidive. Elle peut être locale et/ou à distance. On admet des taux de récidive locale allant de 6 à 20 % pour les stades I (T1-2, N0) jusqu’à 20 à 40 % pour les stades II (T1-2, N1).
Ce risque local est souvent mal apprécié car masqué par les récidives à distance.
Une étude essaie de faire la part des choses.
Tout d’abord, quelques définitions. On parle de « récidive locale » en cas de récidive dans la zone d’exérèse chirurgicale, dans le hile ipsilatéral et dans le médiastin. On parle de « récidive à distance » en cas d’atteinte du hile contro-latéral, des creux sus-claviculaires ou plus à distance.
Tout ganglion nouvellement apparu, tout ganglion existant augmentant de volume au-delà de 1 cm de diamètre et/ou fixant au Pet-scan est considéré comme suspect jusqu’à preuve du contraire.
On parle de récidive simultanée si une récidive locale apparaît en même temps qu’une récidive à distance dans un délai < à 30 jours. Elle est qualifiée de récidive successive dans le cas contraire.
L’étude concerne 975 patients ayant tous un CPNPC peu évolué (T1-2, N0-1) opéré entre 1995 et 2005. Sont exclus les patients ayant déjà eu un cancer du poumon, un traitement néo-adjuvant ou présentant un cancer synchrone du poumon.
La majorité des tumeurs était de stade I (45 % IA, 40 % IB).
Les marges chirurgicales étaient positives chez 4 % des patients. Un curage hilaire avait été réalisé chez 81 % d’entre eux et un curage médiastinal chez 85 % d’entre eux.
En postopératoire, une chimiothérapie a été faite chez 7 % des patients et une radiothérapie chez 3 %.
Les résultats sont les suivants :
• 250 patients ont récidivé (25 %)
• Les récidives étaient locales chez 17 % des patients, à distance chez 44 % et en même temps locales et à distance chez 39 % d’entre eux (dont les ¾ étaient simultanées) (voir figure).
• Il n’y a pas de différence significative entre le délai d’apparition d’une récidive locale et celui d’une récidive à distance : les récidives locales surviennent en moyenne 13,9 mois après la chirurgie et les récidives à distance en moyenne 12,5 mois.
• Le taux actuariel de récidive à 5 ans est de 23 % (IC 95 %, 19-26%) pour les récidives locales et de 34 % (IC 95%, 30-39 %) pour les récidives à distance.
Les CPNPC de stades précoces récidivent une fois sur quatre, le plus fréquemment sous forme de métastases à distance qui mettent souvent au second plan les récidives locales en tout état de cause rarement isolées.
Dr Roland Charpentier, JIM
Boyd JA et coll. : Timing of Local and Distant Failure in Resected Lung Cancer. J Thorac Oncol., 2010; 5 : 211-214