L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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AVC : les promesses du dabigatran, un anticoagulant
L'accident vasculaire cérébral, ou AVC, peut être provoqué par un trouble cardiaque assez commun, la fibrillation auriculaire. Une étude a démontré l'efficacité d'un anticoagulant de dernière génération, par ailleurs déjà utilisé.
Indiqué en France pour prévenir les thromboses – par formation de caillots sanguins – après une prothèse de hanche, le dabigatran aurait également un effet protecteur pour les malades souffrant de fibrillation auriculaire, le trouble cardiaque le plus commun. Menée dans 44 pays auprès de 18.000 patients, l’étude RE-LY confirme en effet les bénéfices que cet anticoagulant de dernière génération apporte à ces malades.
Cette affection est caractérisée par une contraction anarchique, rapide et irrégulière, des oreillettes cardiaques. Ce dysfonctionnement entraîne paradoxalement une stagnation du sang et donc un risque de formation de caillot, susceptible de migrer dans la circulation générale. C’est ainsi que la fibrillation auriculaire constitue un des principaux facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC).
Dans l’étude RE-LY, l’efficacité du dabigatran a été comparée à celle du traitement de référence, la warfarine chez des patients souffrant de fibrillation auriculaire. A noter que le taux normalisé international de coagulation – ou INR – a servi de base, comme c’est l’usage, au contrôle des paramètres de coagulation au cours des deux ans de suivi.
Les derniers résultats de ce travail confirment que l’efficacité de ce nouveau traitement est toujours au moins équivalente à celle de la warfarine, quels que soient l’état du malade au début du traitement et la valeur initiale de l’INR. Ces résultats confirment les impressions formulées par les participants au 51e congrès de l’American Society of Hematology (ASH) de La Nouvelle-Orléans. Il pourrait y avoir du changement de pratiques dans l’air...