L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Du risque cardiovasculaire associé au « pré diabète »
Le diabète est considéré aujourd’hui comme l’un des plus puissants facteurs de risque cardiovasculaire.
Une équipe d’Atlanta a cherché à évaluer le risque cardiovasculaire associé aux états pré diabétiques que sont l’hyperglycémie à jeun non diabétique et l’intolérance au glucose.
Pour ce faire, ils ont fait une recherche sur PubMed des articles publiés sur ce thème entre 1997 et 2008.
Il ressort que l’hyperglycémie à jeun serait associée à une majoration d’environ 20 % du risque d’événements cardiovasculaires (risque relatif [RR] : 1.20 ; intervalle de confiance à 95 % (IC) : 1,12-1,28 et RR : 1,18 ; IC : 1,09-1,28, respectivement selon que l’on prenne l’une ou l’autre des deux définitions suivantes : glycémie à jeun comprise entre 1,10 g/l et 1,25 g/l pour les publications les plus anciennes ou entre 1,00 g/l et 1,25 g/l à partir de 2003).
Quant à l’intolérance au glucose (définition de l’OMS ou de l’ADA), elle serait également associée à un risque cardiovasculaire majoré de l’ordre de 20 % (RR : 1,20 ; IC : 1,07-1,34).
L’existence combinée d’une hyperglycémie à jeun et d’une intolérance au glucose ne semble pas majorer davantage encore le risque cardiovasculaire (RR : 1,10 ; IC : 0,99-1,23).
Alors que certaines études ont indiqué que le « pré diabète » serait plus péjoratif chez les femmes que chez les hommes en terme de risque cardiovasculaire, il n’a pas été observé dans la présente analyse de différences entre les hommes et les femmes.
Les résultats de ce travail, retrouvant un risque cardiovasculaire associé aux états pré diabétiques finalement limité, sont en contradiction avec ceux d’autres études qui concluent plutôt à un risque très augmenté (risque quasi doublé, en particulier chez les patients ayant une intolérance au glucose). Le débat reste donc ouvert.
Docteur Olivier Meillard, JIM
Ford ES et coll. : Pre-diabetes and the risk for cardiovascular disease. J Am Coll Cardiol., 2010; 55: 1310-7