L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La gynécologie est-elle vraiment menacée de disparition ?
La Fédération nationale des Collèges de gynécologie médicale (FNCGM) s'inquiète « du malaise » qui frappe la profession.
« Les départs à la retraite et le non-remplacement des gynécologues annoncent à l'horizon 2020, la perte de deux tiers des effectifs ».
L'hémorragie a d'ailleurs déjà débuté. Au 1er janvier 2005, la France comptait 2 127 spécialistes en gynécologie médicale. Ils ne sont plus aujourd'hui que 1 945. Soit une baisse de 8% en 3 ans ! Quant aux gynécologues-obstétriciens, leur nombre a diminué de 30% entre 2006 et 2007.
« La gynécologie médicale n'est pas qu'une spécialité d'organe. C'est la médecine spécifique de la femme, et elle concerne les événements de sa vie génitale, de la puberté jusque tard dans sa vie », précise la FNCGM. Contraception, dépistage du cancer du col de l'utérus, suivi des grossesses, ménopause… Leurs domaines d'intervention sont multiples. Et leur expertise plébiscitée par les femmes.
Selon un sondage BVA réalisé auprès de 1 030 femmes de 15 à 75 ans, 85% d'entre elles déclarent se faire suivre par un gynécologue. Elles louent notamment la compétence de ces derniers. Plus de 90% jugent en effet le gynécologue plus compétent que le médecin généraliste dans ce domaine. Et assez logiquement, elles estiment à une large majorité (86%) que tout déficit de gynécologues aura un impact négatif sur leur santé.