L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La toxine botulique contre la migraine ?
Les possibilités de prévention des crises restent limitées dans la migraine chronique justifiant la recherche de nouvelles approches. Ainsi deux études pivot au sein d’un programme de recherche clinique (PREMPT pour Phase 3 REsearch Evaluating Migraine Prophylaxis Therapy clinical program) ont évalué l’intérêt de la toxine botulique A (TBA) dans cette indication. Les deux essais, multicentriques, comportaient une phase randomisée en double aveugle de 24 semaines et une phase ouverte de 32 semaines.
Parmi les 1 384 patients inclus au total 688 ont reçu des injections de TBA (155 à 195 U) et 696, des injections de placebo tous les trois mois pendant 24 semaines. Les deux essais ne différaient que par le critère primaire de jugement qui était dans l’un, le nombre d’épisodes de céphalées et dans l’autre, le nombre de jours avec céphalées.
L’analyse « poolé » des résultats montre une diminution statistiquement significative du nombre de jours avec céphalées à la 24 ème semaine par rapport à l’état basal dans le groupe TBA versus le groupe placebo (w22;8,4 vs w22;6,6; p < 0,001). Un effet statistiquement favorable de la toxine botulique est également constaté sur plusieurs variables secondaires telles que la fréquence de jours de céphalées migraineuses et de céphalées modérées à sévères ainsi que sur l’impact fonctionnel de la migraine (évalué par le Headache Impact Test-6 score). En revanche, la fréquence de recours à des traitements de la douleur aiguë n’est pas influencée.
La plupart des effets secondaires rapportés (concernant 62,4 % des patients sous TBA et 51,7 % de ceux sous placebo) sont restés légers à modérés, ne conduisant à l’arrêt du traitement que pour 3,8 % des sujets sous TBA (1,2 % sous placebo).
Les résultats groupés de ces deux études semblent dont suggérer que la TBA pourrait être un traitement prophylactique efficace avec une tolérance satisfaisante de la migraine chronique, procurant une diminution de la durée et de la sévérité des céphalées et réduisant les conséquences fonctionnelles et sur la qualité de vie.
Dr Marie-Line Barbet, JIM
Dodick DW et coll. : OnabotulinumtoxinA for Treatment of Chronic Migraine: Pooled Results From the Double-Blind, Randomized, Placebo-Controlled Phases of the PREEMPT Clinical Program. Headache. 2010 publication avancée en ligne le 7 mai 2010.