L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Vers un traitement unique contre toutes les souches de grippe ?
Alors que l’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir l’alerte pandémique sur la grippe H1N1, les chercheurs de la Mount Sinai School of Medicine pensent avoir trouvé une cible unique qui permettra peut-être de faire la chasse à toutes les souches de grippe.
Comme tous les virus, celui de la grippe possède un génome, mais le sien est composé d’ARN et non d’ADN comme chez tous les autres organismes vivants. Cette particularité entraîne une évolution plus rapide du virus, et donc un moyen pour lui d’échapper au système immunitaire qui n’arrive pas à s’adapter à ces changements. Il existe ainsi un grand nombre de souches de grippe, dont la souche H1N1 très connue pour avoir provoqué la panique dans le monde entier l’année dernière.
Une découverte publiée dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences indique qu’un facteur commun à toutes les souches, mettant ainsi en lumière une cible pour lutter contre de nouvelles pandémies comme celle de la grippe espagnole de 1918 qui, rappelons-le, a provoqué la mort de 20 à 40 millions de personnes dans le monde (d'après l'Institut Pasteur).
svRNA : la cible commune à toutes les souches
Les fragments d’ARN qui constituent le génome du virus sont au nombre de huit. Chaque ARN possède deux grandes fonctions : ils doivent être traduits, c’est-à-dire que les gènes doivent être exprimés (pour assurer la synthèse de la coque virale par exemple), mais ils doivent aussi être répliqués pour former de nouveaux virions. Cette deuxième fonction est assurée par la réplicase virale, une enzyme qui copie le génome du virus.
L'équipe du Dr. Benjamin tenOever a montré que pour passer d’une fonction à l’autre, un « switch » ou changement de l’ARN est nécessaire : au départ l’ARN est traduit et il n’est répliqué que si le switch est effectué. Ce switch est assuré par un petit ARN synthétisé par le virus, nommé svRNA, qui est donc essentiel à la multiplication du virus. Bien que chacun des huit ARN soit différent, le svRNA est actif sur chacun d’entre eux et sur chacune des souches de grippe. Ainsi, lorsque le svRNA est absent, la production de nouveaux ARN viraux est bloquée, empêchant la production de nouvelles particules virales.
Les chercheurs ont donc en ligne de mire d’interférer avec l’action du svRNA, ce qui permettrait de ralentir la multiplication du virus dans l’organisme, voire de la stopper. Si cette perspective est séduisante, il est encore trop tôt pour déterminer si le développement d'une thérapie basée sur cette découverte sera réalisable.