L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Enquête sur l’efficacité du vaccin anti-rotavirus
Les rotavirus sont les agents les plus fréquents des diarrhées du nourrisson. Le vaccin ne conférant pas une protection absolue, il est important de connaître son impact en terme de santé publique. Les enquêtes épidémiologiques sont cependant difficiles à réaliser en raison de l’absence de déclaration et du nombre de cas méconnus. Une enquête américaine a été faite sous l’égide du Center for Disease Control and Prevention d’Atlanta, grâce au recoupement de données informatiques concernant des enfants de moins de 5ans, recueillies dans 35 états répartis entre le sud, le nord-est, le centre ouest et l’ouest. Ces données provenaient des systèmes d’assurance, de 550 hôpitaux (consultations et admissions) et de plus de 27 000 praticiens. La saison des infections à rotavirus a été repérée pour chaque région grâce à un réseau de laboratoires sentinelles. La couverture vaccinale a été estimée à partir des assurances et comparée à celle du DTcoq Polio dont l’utilisation est stable. Le poids des diarrhées attribuées au rotavirus a été évalué en se basant sur l‘excès de consultations pour gastroentérite en période épidémique par rapport aux périodes non épidémiques, et comparé entre les années 2003-05 avant le vaccin et 2007-08 après. C’est le Rotateq® qui était utilisé, le Rotarix® n’ayant eu l’autorisation qu’en juin 2008.
Le pic de gastroentérite typique de l’hiver et du printemps s’est considérablement atténué en 2007-2008. Comparé à la moyenne des 3 saisons pré vaccinales, l’excès de consultations pour gastroentérite pendant la saison des rotavirus dans 3 régions a baissé de plus de 90 % chez les nourrissons dans toutes les structures de soins et de plus de 70 % chez les enfants de 1 à 4 ans. Dans l’ouest, le taux de réduction a été moindre (53 % - 63 % pour les hospitalisations). Au début de la saison 2007-2008, le taux de couverture avec une dose de vaccin ou plus a été estimée à 57 % chez les nourrissons, 17 % chez les enfants à l’âge d’un an et 0 entre 2 et 4 ans.
En conclusion, le poids des infections à rotavirus a été réduit de façon très notable dans toutes les régions des USA et cette réduction est supérieure au résultat attendu de la protection directe par le vaccin des plus jeunes enfants.
A l’heure des informations de sécurité sur la présence de fragments d’ADN de circovirus porcins dans des lots de vaccin, on ne peut que souhaiter une évaluation rapide de la sécurité de ces vaccins afin de ne pas assister à une régression de la vaccination comme pour l’hépatite.
Pr Jean-Jacques Baudon, JIM
Cortese MM et coll. : Reduction in gastroenteritis in United States children and correlation with early rotavirus vaccine uptake from national medical claims databases. Ped Infect Dis J 20010;29:489-94.