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Un virus H1N1 mutant détecté chez le porc |
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| Cette recombinaison génétique n'est pas inquiétante pour l'instant, mais justifie la surveillance vétérinaire.
Un an tout juste après le début de l'alerte pandémique (le 11 juin 2009), le virus H1N1 est «globalement peu actif» dans le monde, estime l'Organisation mondiale de la santé. Pour autant, les réseaux de surveillance, humains et surtout vétérinaires, ne doivent pas baisser la garde, avertissent des chercheurs asiatiques, qui viennent de mettre en évidence des modifications génétiques de ce virus chez le porc. Leurs travaux, publiés vendredi dans «Science», démontrent que le H1N1 continue de se transformer chez cet animal, hôte habituel des virus de la grippe et source de contamination pour l'homme. De telles recombinaisons étant susceptibles de faire émerger un virus plus virulent, la surveillance systématique de la grippe dans les élevages porcins doit être renforcée, conclut D. Vijaykrishna (Hongkong), auteur de l'article.
Depuis une dizaine d'années, ces chercheurs suivent l'évolution des virus grippaux dans les populations porcines à partir d'un abattoir de Hongkong. Premier constat: le virus H1N1 n'a pas été détecté avant octobre 2009, ce qui, selon eux, conforte l'hypothèse selon laquelle ce nouveau variant n'est pas apparu en Asie (comme l'avaient suggéré des Américains). Mais, en janvier 2010, cette surveillance a permis de détecter une recombinaison du virus pandémique avec un autre virus grippal, entraînant des modifications au niveau de deux des huit gènes du H1N1. Infectés expérimentalement par ce virus réassorti, des porcs ont développé une grippe d'intensité «légère», transmissible d'animal à animal, notent les auteurs. Ils relèvent aussi que ce recombinant génétique n'a pas d'immunité croisée avec le virus H1N1 de la pandémie 2009. En clair, si ce nouveau virus grippal se révélait un jour transmissible à l'homme, le vaccin anti-H1N1 actuellement sur le marché ne serait a priori pas protecteur.
«L'événement décrit par ces chercheurs n'est pas exceptionnel, mais c'est un argument de plus pour la surveillance vétérinaire, confirme le Dr Dominique Rousset (Institut Pasteur), directeur adjoint du Centre national de référence de la grippe pour la France du Nord. Depuis la pandémie de 1918, il y a des échanges réguliers entre les virus grippaux porcins et humains, dans les deux sens. Il est donc très important de regarder ce qui se passe chez le porc, mais aussi chez les éleveurs, au contact direct de ces animaux.»
Prédictions difficiles
Un avis partagé par le Pr Patrick Berche, microbiologiste à l'hôpital Necker (Paris), qui se dit impressionné par la capacité de réassortiment du virus grippal chez le porc. Il se veut toutefois rassurant. «D'abord, l'homme ne peut être contaminé en mangeant du porc cuit. Il faut savoir aussi que la plupart du temps, ces réassortiments génétiques chez l'animal se terminent par une impasse: le nouveau virus grippal peut éventuellement induire quelques cas chez l'humain, mais l'infection n'est pas transmissible d'homme à homme.»
Bernard Vallat, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), est cependant mesuré sur l'efficacité des systèmes de vigilance vétérinaire. «Dans la plupart des pays du monde, la surveillance de la grippe a été renforcée, tant sur les volailles que sur les porcs, estime-t-il. C'est un progrès, mais pas une garantie, car ce n'est pas parce qu'on identifie le code génétique d'un nouveau virus que l'on peut prédire s'il va être tueur.» Pour Bernard Vallat, la surveillance est d'autant plus ardue que les porcs sont très sensibles aux H1N1 et que l'on a affaire en permanence à de nouveaux virus. Sans compter le coût, prohibitif pour les pays émergents.
Le Figaro |
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