L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Insuffisant cardiaque : la supplémentation potassique au long cours est-elle dangereuse ?
L’hypokaliémie est une complication fréquente de l’insuffisance cardiaque (IC) et est associée à un pronostic défavorable. En conséquence une supplémentation potassique orale est fréquemment prescrite pour maintenir la kaliémie à un niveau normal chez ces patients. Cependant les effets d’une telle supplémentation sur le pronostic à long terme n’ont jamais été évalués.
Pour y voir plus clair, les données des 7 788 patients ayant participé à l’étude DIG (Digitalis Investigation Group) ont été revues. Parmi ces derniers, 1 199 recevait une supplémentation potassique par voie orale. L’impact de la supplémentation sur le pronostic a été estimée au cours d’un suivi médian de 40 mois en formant 2 131 paires de patients où l’un était supplémenté, l’autre non. Les objectifs étaient la mortalité et le risque d’hospitalisation.
Le risque de mortalité a été similaire que les patients aient reçu (N= 818) ou non (N= 802) une supplémentation potassique (P=0,390). Cependant, le risque d’hospitalisation s’est avéré être supérieur chez ceux ayant pris du potassium (1 516 contre 1 445 cas respectivement, p= 0,004). Les résultats étaient similaires que les hospitalisations aient été dues à une cause cardiovasculaire ou à une aggravation de l’insuffisance cardiaque.
Si la supplémentation potassique orale des patients IC n’a pas été associée à une surmortalité, son utilisation a majoré modérément mais significativement le risque d’être hospitalisé.
Dr Benoît Tyl, JIM
Ekundayo OJ et coll. Oral potassium supplement use and outcomes in chronic heart failure: A propensity-matched study. Int J Cardiol., 2010 ; 141 : 167–174