L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L'ennui pourrait-il favoriser le cancer ?
La stimulation du cerveau par différents facteurs, voire un stress « positif », auraient un effet dans la prévention du développement du cancer. Cela se passe chez la souris...
L’environnement constitue un ensemble de facteurs essentiels dans le développement des cancers chez l’homme. La nourriture, l’exposition à des produits chimiques, la pollution, le tabac… sont tous incriminés, même si les mécanismes moléculaires en cause ne sont pas toujours bien compris. La qualité de l’habitat est-elle aussi un facteur influençant le cancer ?
Cette question avait déjà été investiguée dans les années 1960. Il avait été montré qu'un environnement enrichi (objets à découvrir, recoins, etc.) favorisait le développement neuronal et l’apprentissage des souris et des rats. De plus, de plus récentes recherches montrent que des souris en fin de vie et présentant des maladies neurodégénératives préservent mieux leur mémoire si elles sont élevées dans un environnement stimulant. Son effet sur le cancer a donc été naturellement testé par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Etat de l’Ohio et l’Université Cornell. Les résultats viennent d'être publiés dans le journal Cell.
Un groupe de souris a été placé dans un environnement standard de laboratoire, à savoir cinq animaux par cage d’environ 50 x 20 x 20 centimètres avec de la nourriture à disposition. Un autre groupe de 18 à 20 souris a été placé dans une cage bien plus grande, de 1,5 x 1,5 x 1 mètre, comprenant de la nourriture et surtout de multiples jeux, un labyrinthe, des roues, des tunnels et des endroits où se cacher.
Après quelques semaines, un même nombre de cellules d’une lignée cancéreuse issue d'un mélanome a été injecté de manière sous-cutanée à chacune des souris, qui ont ensuite été remises dans leurs cages respectives.