|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 1104
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
Des moustiques OGM pour éradiquer le paludisme ? |
|
| Des moustiques génétiquement modifiés, résistants au paludisme et qui remplaceraient les moustiques de la nature : c’est le rêve de chercheurs de l’Université d’Arizona, qui l’ont d’ailleurs presque accompli.
Le paludisme est une maladie infectieuse retrouvée principalement dans les pays tropicaux, qui tue environ 1 million de personnes par an. Elle risque d’être encore plus dévastatrice, à cause de la résistance accrue aux médicaments et aux insecticides. L’agent responsable de la maladie est un organisme unicellulaire, nommé Plasmodium, parasite du moustique et transmis à l’Homme par les insectes femelles lors de leurs prises alimentaires sanguines, autrement dit lorsqu’elles nous piquent.
C’est dans l’insecte qu’a lieu la reproduction sexuée du parasite. Lorsque le moustique se nourrit sur un animal impaludé, les gamètes de Plasmodium ingérées se fécondent et les ookinètes obtenues traversent la barrière intestinale de l’insecte. Elles se transforment en oocystes, qui mettront environ 12 jours pour libérer les sporozoïtes, cellules mobiles qui rejoindront la glande salivaire du moustique. Ainsi, 16 jours après son infection, l'insecte peut réinjecter le parasite à d’autres animaux lors de ses prochains repas.
Afin d’éradiquer la maladie, plusieurs solutions existent : des pesticides (de moins en moins efficaces), un vaccin (qui se fait attendre), ou la création de moustiques 100% résistants au parasite, une stratégie possible par génie génétique. Trois paramètres sont essentiels dans une telle lutte contre le paludisme : une résistance maximale du moustique, une diminution de la durée de vie de l’insecte (en général, elle tourne autour de deux semaines, seuls ceux qui vivent plus longtemps peuvent donc transmettre la maladie), et un avantage du moustique modifié par rapport au sauvage pour qu’il le remplace spontanément dans la nature.
Les chercheurs de l’Université d’Arizona ont tenté de modifier génétiquement Anopheles stephensi, un des moustiques vecteurs de la maladie, afin qu’il devienne totalement résistant au Plasmodium. Les résultats sont présentés dans le journal Plos Pathogen.
Les scientifiques ont introduit, dans des embryons de moustique, un gène déjà présent dans l’insecte, mais ont augmenté son taux d’expression spécifiquement dans l’intestin, grâce à des séquences d’ADN promotrices uniquement activées dans les cellules intestinales. Ils ont également légèrement modifié le gène, de telle manière à ce qu’il soit encore plus actif. Ce gène, codant pour une kinase du nom d’Akt, est impliqué dans divers mécanismes cellulaires, dont la voie de signalisation de l’insuline et l’immunité innée des moustiques. De plus, de précédentes analyses avaient permis de montrer son rôle dans la variation de la durée de vie des insectes.
Les chercheurs ont ensuite présenté de la nourriture infectée aux insectes génétiquement modifiés. Les moustiques hétérozygotes (possédant une version normale du gène Akt, et une version modifiée) sont, d’une part, moins nombreux à être infectés par les parasites que les moustiques sauvages (10,5 contre 58,5%), et d’autre part, ceux qui sont infectés contiennent comparativement beaucoup moins de parasites (diminution de 95,6%).
Lorsque le même test est effectué sur les moustiques homozygotes, c'est-à-dire contenant les deux allèles modifiés du gène Akt, plus aucun Plasmodium n’est retrouvé dans les insectes. De plus, la durée de vie des moustiques modifiés est significativement réduite. Par contre, le taux de reproduction semble identique à celui des insectes sauvages.
Deux des trois objectifs ont donc été atteints. Mais le dernier, le gain d'un avantage reproductif des moustiques modifiés, sera certainement plus difficile à réaliser. De plus, l’utilisation de cette stratégie de remplacement des moustiques sauvages pose d’autres problèmes : d’un point de vue éthique, comment l’homme peut-il lancer dans la nature une espèce d’insecte modifiée, sans qu’il puisse contrôler son devenir ? Pour l’instant, les moustiques modifiés sont gardés sous haute surveillance dans un laboratoire très sécurisé, sans aucune chance de s’échapper.
Futura Sciences |
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |