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Dépression : nouvelle piste contre les troubles bipolaires |
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| Des chercheurs américains viennent de tester les effets antidépresseurs d'un anesthésiant.
Une équipe de chercheurs américains vient de publier un article dans la revue Archives of General Psychiatry qui apporte un regard nouveau sur certains traitements d'une catégorie de dépression. Les scientifiques ont étudié les effets antidépresseurs d'un anesthésiant pour traiter la maniaco-dépression, une maladie mentale dont ont souffert des artistes comme Vincent Van Gogh, Virginia Woolf, mais également des hommes politiques tels que Churchill.
Les troubles bipolaires concernent environ 4 % de la population. Cette maladie chronique, caractérisée par des dérèglements de l'humeur, se diagnostique généralement vers la trentaine. Le patient alterne les épisodes maniaques et les moments dépressifs avec, entre les deux, des phases «normales» pouvant durer de plusieurs semaines à quelques mois. Dans le premier cas, il s'agit d'une hyperactivité (intellectuelle, sexuelle) pouvant conduire à des dépenses inconsidérées. Elle peut également être couplée à des comportements addictifs, avec une consommation excessive d'alcool ou de drogues. Ces moments où le maniaque se sent invincible et tout puissant alternent avec des épisodes dépressifs. Il a alors des idées noires voire suicidaires, souffre d'un ralentissement psychomoteur et de troubles du sommeil. Le traitement de base repose sur le lithium (ou d'un autre stabilisateur de l'humeur) et sur certains antidépresseurs. En phase d'excitation, des antipsychotiques peuvent également être prescrits.
Partant du constat qu'un certain nombre de malades ne répondent pas à ces traitements, des chercheurs de l'Institut national américain de santé mentale (Bethesda, Maryland) ont eu l'idée de tester les effets antidépressifs de la kétamine, un anesthésiant. Pour l'instant, les chercheurs ont une connaissance limitée de l'origine neurobiologique des troubles bipolaires. Cependant, des travaux récents suggèrent qu'un dysfonctionnement dans le système cérébral glutamatergique (qui joue un rôle dans le traitement de l'information et de la mémoire) contribuerait à l'apparition de ces troubles mentaux. Le Dr Nancy Diazgranados et ses collègues ont testé l'efficacité d'une molécule capable de contrôler ces synapses, la kétamine.
«Un produit euphorisant»
D'octobre 2006 à juin 2009, un essai portant sur 18 malades a été mené. Tous avaient suivi en moyenne sept traitements antidépresseurs différents à base de lithium ou de valproate (un antiépileptique régulateur de l'humeur) sans amélioration. Par ailleurs, plus de la moitié d'entre eux n'avait pas répondu positivement aux électrochocs. Tous ont reçu deux injections intraveineuses à 15 jours d'intervalle, l'une de kétamine et l'autre d'un placebo, en commençant par l'un ou par l'autre. L'effet a été évalué à l'aide d'une échelle de classement de la dépression avant chaque injection puis 40, 80, 120, 230 minutes puis un, deux, trois, sept, dix et quatorze jours après. En moins de 40 minutes, ceux qui ont reçu de la kétamine ont bénéficié d'une amélioration significative de leurs symptômes dépressifs par rapport à ceux qui avaient pris le placebo. Le bénéfice le plus important a été constaté au bout de deux jours et est resté significatif jusqu'au troisième jour. «Ces découvertes sont intéressantes parce que la majorité des participants avaient reçu auparavant différents traitements qui n'avaient pas fonctionné», estiment les auteurs.
«Cette étude montre que la kétamine améliore un symptôme d'humeur dépressive mais pas la maladie dépression, observe le Dr Xavier Laqueille, chef du service addictologie à l'hôpital Sainte-Anne (Paris). Certes, après l'injection, les patients sont moins tristes mais ils ne sont pas guéris pour autant. Ce qui est somme toute logique puisqu'il s'agit d'un produit plus euphorisant qu'antidépresseur.» Cette substance a des effets de type morphiniques et peut être l'objet d'abus. Il s'agit pour l'instant d'une piste de recherche intéressante pour trouver de nouveaux antidépresseurs efficaces à long terme et dénués d'effets addictifs.
Le figaro |
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