L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Ulcère de Buruli : Mise en évidence de l'efficacité d'un nouveau traitement oral
Des chercheurs de l'Inserm ont démontré l'efficacité d'un nouveau traitement par voie orale pour soigner l'ulcère de Buruli, une maladie tropicale se caractérisant par une limitation importante de certains mouvements et des cicatrices invalidantes. Publiés dans la revue Clinical Infectious Diseases, jeudi 9 décembre, ces travaux représentent une avancée majeure dans la lutte contre ce type d'ulcère.
Les chercheurs de l'Inserm ont mené une étude auprès de 30 patients pour tester l'efficacité d'une nouvelle antibiothérapie orale associant la rifampicine et la clarithromycine. Au total, 12 hommes et 18 femmes ont reçu simultanément ces deux antibiotiques à raison d'une fois par jour pendant huit semaines.
Résultat de l'étude, tous les patients ont été guéris au terme des huit semaines de traitement. Non seulement les lésions se sont refermées, mais en plus aucun patient n'a rechuté plus d'un an après la fin du traitement.
Contrairement au traitement actuel administré par injection qui provoque de nombreux effets secondaires comme la perte d'audition et n'est pas recommandé chez les enfants et les femmes enceintes, le nouveau traitement par voie orale limite significativement les effets indésirables. En outre, cette antibiothérapie peut être utilisée chez les femmes enceintes et les jeunes enfants.
"Cette antibiothérapie, qui s'administre par voir orale, procure plus de confort pour le malade tout en évitant les risques liés à l'injection. Elle serait particulièrement adaptée pour les malades qui vivent souvent en zones rurales et pour lesquels l'accès aux soins est très difficile", explique Laurent Marsollier, chargé de recherche à l'Inserm.