L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Dialyse pédiatrique : Des conditions d’hygiène strictes
La prise en charge par un néphrologue-pédiatre (inexistant en Algérie), en collaboration avec le médecin de l’enfant, est indispensable dès le diagnostic de maladie rénale risquant d’aboutir tôt ou tard à une insuffisance rénale chronique, a fortiori si elle est présente dès le diagnostic. La prise en charge précoce de ces enfants a pour but de les amener à l’âge adulte avec une taille et un cursus scolaire satisfaisants.
La croissance en poids et en taille doit être contrôlée d’autant plus fréquemment que l’enfant est plus jeune et l’insuffisance rénale plus grave.
- L’hémodialyse chez l’enfant permet sa survie en insuffisance rénale terminale.
- La dialyse péritonéale est la technique recommandée pour les très jeunes enfants (moins de deux ans). La dialyse péritonéale n’est prescrite que dans des conditions de faisabilité, d’hygiène stricte et de logement adéquat.
A tout âge, la dialyse péritonéale doit de préférence être nocturne sur cycleur pour protéger l’activité de l’enfant dans la journée et sa scolarité.
- La transplantation doit être organisée de manière à ce que la période de dialyse ne soit pas prolongée pour des raisons autres que la disponibilité en greffons. Idéalement, une transplantation sans dialyse préalable est la solution souhaitable dans la plupart des cas.
- Le contrôle des différents troubles participant au retard de croissance est indispensable :
* équilibre hydro-électrique : correction de la déshydratation, de l’acidose, compensation de la perte urinaire de sodium ;
* prévention de l’ostéodystrophie : administration d’un dérivé de la vitamine D, de carbonate de calcium, maîtrise de l’hyperphosphorémie par le carbonate de calcium et la restriction des apports de phosphore, interdiction absolue d’utiliser des gels d’alumine ;
* prise en charge nutritionnelle : apports caloriques de 100 à 120% des quantités recommandées chez l’enfant, apports protidiques égaux à 100% des quantités recommandées ;
* nécessité fréquente d’une nutrition par gavage chez le nouveau-né et le nourisson ;
* traitement éventuel par l’hormone de croissance recombinante humaine.
- Les vaccinations réglementaires doivent être mises à jour, sauf le BCG. contre-indiqué en cas d’insuffisance rénale avancée. La vaccination contre le virus de l’hépatite B doit être débutée dès le diagnostic de maladie rénale.
- L’hormone de croissance est une molécule de nature protéique constituée d’une chaîne de 191 acides aminés, et qui a une forme globuleuse. Elle est secrétée par les cellules de l’hypophyse de chaque individu ; elle passe dans le plasma et peut ainsi atteindre tous les organes cibles de la personne et leurs récepteurs (elle agit en particulier sur les cartilages et la croissance osseuse). Son principal effet est un effet somatrope, c’est-à-dire qu’elle stimule la croissance, d’où son nom.