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Méningite : La bactérie responsable dissémine comme un cancer |
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| Découverte, par une équipe française, de la façon dont le méningocoque quitte la gorge pour provoquer des ravages.
La méningite est une maladie qui fait peur, à juste titre. Elle est due au méningocoque, une bactérie spécifique de l'homme, qui est assez souvent présente à l'état non pathogène dans la gorge de patients sains (5 à 30 % de la population, selon les estimations). Parfois, cette bactérie quitte cette région du corps, et elle peut alors provoquer la fameuse méningite, ou un choc septique, non moins grave. Des chercheurs du monde entier tentent depuis des années de comprendre le fonctionnement de cette bactérie. Et c'est l'équipe Avenir dirigée par Guillaume Duménil (unité mixte de recherche Inserm 970, université Paris-Descartes, à Paris) qui vient de découvrir comment cette bactérie quitte la gorge pour passer dans la circulation sanguine et ainsi disséminer dans l'organisme.
"Certaines avancées acquises au cours des dernières années ont servi de point de départ à ce travail publié dans la revue Science du 11 février", explique-t-il. Les chercheurs savent, par exemple, que les méningocoques sont dotés de structures particulières, appelées les "pili". Ils leur permettent à la fois d'adhérer aux cellules de la gorge, de s'y multiplier et de former des agrégats. "Nous étudions de près la protéine principale qui compose les pili : la piline", ajoute Guillaume Duménil. Avec son équipe, ils ont découvert que cette protéine subissait différentes modifications au cours du temps. Parmi elles, l'une s'est montrée plus intéressante que les autres : l'ajout d'un groupement chimique qui, une fois greffé à la piline, donne à la bactérie le signal de dissémination.
Trouver le moyen d'éviter la dissémination
À partir de ces premiers résultats, les chercheurs parisiens ont découvert l'enchaînement qui finit par permettre à certains méningocoques présents dans la gorge de se détacher de la colonie et de disséminer peu à peu. Cette stratégie va être utilisée par la bactérie, à la fois pour s'établir dans d'autres endroits de la gorge, et pour traverser les cellules qui la tapissent. "On pourrait presque comparer ce phénomène à celui aboutissant à la formation de métastases cancéreuses", souligne Guillaume Duménil.
C'est la première fois que des chercheurs identifient avec autant de précision la cascade d'événements qui permet au méningocoque d'atteindre la circulation sanguine. C'est une première étape. "On sait dorénavant comment cette bactérie chemine de la gorge au sang. Nous espérons pouvoir démontrer que ce processus est identique lorsque le méningocoque passe du sang au cerveau et qu'il déclenche une méningite", conclut Guillaume Duménil, qui espère désormais trouver des molécules capables de bloquer cette dissémination. Les médecins pourraient alors disposer d'un outil à la fois préventif (blocage de la colonisation de la gorge et du passage vers la circulation sanguine) et thérapeutique (limitation de la colonisation des vaisseaux sanguins et de la transmission au cerveau) de l'infection par le méningocoque.
LePoint.Fr |
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#1 |
le février 24 2011 19:41:27
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