L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Anaphylaxie aux corticoïdes systémiques : c’est rare mais possib
Les corticostéroïdes peuvent être responsables d’allergie. L’allergie de contact est la plus fréquente (topiques) alors que l’allergie aux corticoïdes systémiques est plus rare.
Une équipe espagnole rapporte le cas d’une femme de 32 ans, désensibilisée par voie injectable pour une rhino-conjonctivite pollinique. La dernière injection a été suivie de l’apparition d’effets secondaires avec difficulté respiratoire et la patiente a été admise dans un service d’urgences où elle a reçu de l’hémisuccinate de méthylprednisolone par voie parentérale. Loin de s’améliorer, son état s’est alors aggravé, 15 minutes après l’injection.
Lors du bilan, les tests (IDR) réalisés avec la méthylprednisolone étaient cependant négatifs à 20 et 60 minutes.
Un test de provocation a alors été décidé et pratiqué sous forme d’une injection IM d’hémisuccinate de méthylprednisolone. Dix minutes plus tard, la patiente présentait un prurit pharyngé, oculaire, une toux sèche et une urticaire. Par ailleurs, les IDR réalisées précédemment s’étaient positivées à 15x20. La patiente a été traitée avec de l’adrénaline.
Une allergie à un autre corticoïde a été recherchée ultérieurement. Les IDR avec betaméthasone (4 mg/mL), hydrocortisone (10 mg/mL), triamcinolone (20 mg/mL), et paraméthasone (20 mg/mL) ont été négatives tout comme les tests de provocation par injection intramusculaire de bétaméthasone (4 mg), hydrocortisone (200 mg), et paraméthasone (40 mg). Les tests de provocation orale étaient aussi négatifs avec prednisone (30 mg) et déflazacort (30 mg).
La responsabilité des excipients (monosodium et disodium phosphate) a été éliminée en raison de leur présence dans d’autres médicaments tolérés par la patiente.
Dan cette observation, il est possible qu’une lecture plus tardive des IDR ait permis d’établir le diagnostic et d’éviter le test de provocation…
Dr Geneviève Démonet
Moreno Escobosa MC et coll. : Anaphylaxis Due to Methylprednisolone. J Investig Allergol Clin Immunol 2008; Vol. 18(5): 407