L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Des aimants pour aller au coeur du coeur
Guider à distance un cathéter jusqu'au coeur pour y localiser par exemple la zone responsable des arythmies n'est pas nouveau. Il existe déjà Sensei, un guidage robotisé développé par Hansen Medical, utilisé depuis 2009 à l'hôpital Val d'Hebron de Barcelone ou le guidage magnétique mis au point par Stereotaxis en service à l'hôpital San Carlos de Madrid et dans un autre hôpital de la capitale espagnole. Ce dernier système repose sur le déplacement d'un cathéter aimanté par un jeu d'aimants externes. En 2007, le CHU de Bordeaux fut le premier centre en France à se doter d'un tel appareil facilitant le travail du médecin dans l'utilisation du cathéter comme outil de diagnostic et de traitement dans ce domaine de la cardiologie qu'est l'électrophysiologie.
Avec ses huit électroaimants, la solution de guidage magnétique proposée par la société Magnetecs et baptisée CGCI, semble apporter un nombre importants d'améliorations en termes de simplicité, rapidité et précision. C'est en tous les cas ce qu'il ressort des premiers résultats des tests effectués grandeur nature à l'hôpital La Paz de Madrid où a été installé dans les services de l'unité de Electrofisiologia Cardiaca Robotizada, le seul appareil CGCI actuellement disponible au monde.
Avec un système de commande comparable à celui d'un joystick, le médecin pilote le déplacement du cathéter en suivant l'image sur un écran de contrôle. Avec ce nouveau dispositif, le spécialiste peut notamment faire effectuer au cathéter des mouvements qui ne sont pas possibles de façon conventionnelle. A ce jour, le CGCI ne peut être utilisé que pour localiser la zone des fibres musculaires du coeur qui ont un comportement électrique défaillant à l'origine des arythmies. Traiter le problème comme il se fait habituellement en brulant cette zone n'est pas encore autorisé. Cela le sera lorsque l'agence étatsunienne du médicament aura donné son feu vert.
En attendant, les essais se poursuivent et pour José Luis Moreno, le cardiologue aux manettes, il s'agira notamment de voir si ce nouveau dispositif peut permettre de diminuer le temps de récupération et d'hospitalisation des patients traités.