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Parkinson : La thérapie génique est en marche |
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| La thérapie génique appliquée à la maladie de Parkinson a donné des résultats très prometteurs, en améliorant significativement les symptômes des patients traités.
Deuxième maladie neurodégénérative la plus répandue, la maladie de Parkinson touche une à deux personnes sur mille, particulièrement les personnes âgées. Si les causes de la maladie sont sans doute multiples, associant des facteurs environnementaux (comme l'exposition aux pesticides) et génétiques, elle se caractérise par des symptômes communs, à savoir des tremblements incontrôlés des membres, une rigidité musculaire et une lenteur des mouvements.
La cause de ces symptômes est à rechercher dans le cerveau, et plus particulièrement au niveau des neurotransmetteurs. Tout d’abord, on constate une disparition progressive des neurones dopaminergiques, qui utilisent le neurotransmetteur dopamine. En plus, les malades développent une diminution de la quantité et de l’activité d’un autre neurotransmetteur, le GABA (acide γ-aminobutyrique), qui a notamment pour rôle de réguler le tonus musculaire.
Apporter le gène de la GAD dans le cerveau
Des traitements médicamenteux (agoniste de la dopamine…) et chirurgicaux (stimulation ou destruction de zones cérébrales) existent déjà, mais ne sont pas suffisamment efficaces et peuvent entraîner des effets secondaires parfois lourds. L’idée d’une thérapie génique est née pour réduire la tension musculaire en apportant au système nerveux le moyen de produire davantage de GABA.
Naturellement, cette molécule est produite à partir de l’acide glutamique présent en abondance dans le cerveau, grâce à une enzyme surnommée GAD (Glutamic Acid Decarboxylase) qui retire un groupement carboxyle de l’acide aminé. Il suffirait alors d’importer dans le cerveau le gène de cette enzyme pour produire davantage de GABA, ce qui avait d’ailleurs été testé avec succès sur les animaux. Cette fois, l’efficacité de cette thérapie génique a été testée sur l’Homme lors d’un essai clinique de phase 2 réalisé en double aveugle dans sept centres médicaux des États-Unis sur des patients atteints des formes modérées à sévères de la maladie de Parkinson.
Des millions de virus thérapeutiques
C’est le noyau sous-thalamique, une structure du cerveau particulièrement suractivée à cause du manque de GABA, qui a été spécifiquement ciblé. Pour y parvenir, les scientifiques ont utilisé des outils moléculaires très efficaces : des vecteurs viraux AAV-2, dérivés du virus du rhume (l’adénovirus) et qui peuvent s'introduire dans les cellules pour y déposer un gène particulier. Alors que la moitié des patients (16) a reçu plusieurs millions de virus modifiés (la thérapie génique) directement dans le cerveau, l’autre moitié (21) n’a bénéficié que d’une chirurgie factice accompagnée d’une injection d’eau saline, autrement dit un placébo.
D’après les résultats parus dans la revue The Lancet Neurology, l’efficacité du traitement serait sans précédent. « Les patients qui ont reçu NLX-P101 [la thérapie génique, NDLR] montrent une réduction significative dans les symptômes de la maladie de Parkinson, incluant les tremblements, la rigidité et la difficulté à initier des mouvements », explique Michael Kaplitt, neurochirurgien au NewYork-Presbyterian Hospital/Weill Cornell Medical Center. Habituellement, les traitements ne font que ralentir la progression des symptômes, sans les réduire.
Peu d’effets secondaires
Pour comparer les deux groupes de patients, les médecins ont évalué la progression des symptômes grâce à un grille spécifiquement conçue pour la maladie de Parkinson (unified Parkinson's disease rating scale, UPDRC) et qui conduit à l'obtention d'un score chiffré. La moitié des patients ayant reçu le traitement a montré des signes d’amélioration des symptômes, contre 14 % dans le groupe contrôle (ce qui peut s’expliquer par l’effet placébo). Au total, les patients qui ont suivi la thérapie génique voient leur score « moteur » amélioré de 23,1 %, contre 12,7 % dans le groupe témoin, même six mois après l’administration du traitement.
Si quelques effets secondaires sont à déplorer, ils restent cependant minimes (maux de tête, nausées…) et ne sont pas en défaveur d'un prochain essai clinique de phase 3. Il serait d'ailleurs déjà en discussion avec la FDA, selon le communiqué de Neurologix Inc qui a développé cette technologie.
Futura Sciences |
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