L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Pour une greffe réussie, en finir avec les hormones sexuelles
Une étude américaine, menée sur la souris, suggère qu'en inhibant la production de certaines hormones sexuelles chez les patients âgés, on améliore grandement la tolérance à un greffon. Ces travaux, publiés dans la revue Science Translational Medicine sont confirmés, ouvrent la voie à de nouvelles approches thérapeutiques dans les techniques de transplantation.
Avec l’âge, le système immunitaire vieillit et réagit de façons différentes à la présence de corps étrangers dans l'organisme. En effet, tout au long de la vie, le nombre de cellules immunitaires mémoires augmente, entraînant un brouillage de la réponse immunitaire : faible protection à une infection et mauvaise réponse à la transplantation d'un organe.
Fort de ce constat, le docteur Shaoping Deng et ses collègues de la Harvard Medical School (Boston, États-Unis) ont étudié la tolérance à l'allogreffe cardiaque chez des souris, traitées avec anticorps monoclonal standard. Si ce traitement est efficace chez les jeunes souriceaux âgés de 2 à 9 mois, il l'est moins chez les animaux âgés de plus d'un an. En effet, des résistances au traitement apparaissent, entraînant le plus souvent le rejet de la greffe à plus ou moins long terme. L'anticorps utilisé est lié à la fonction thymique.
Les chercheurs ont donc voulu vérifier si en restaurant cette dernière, il y avait une meilleure tolérance à la transplantation.
Leurs travaux leur ont permis de découvrir que la castration chimique chez les souris mâles permettait justement une restauration de l'activité thymique. Ils ont donc répété leur expérience sur des mâles castrés et ont ainsi constaté très vite que la greffe était bien mieux tolérée. C'est la première fois que la modulation hormonale est envisagée dans le but d'améliorer les chances de survie à un greffon.
Suite à ces résultats encourageants, l'équipe de Shaoping Deng projette déjà des essais du même type sur des animaux plus gros (cochon ou singe) afin de vérifier si leur modèle thérapeutique est tout aussi efficace.