L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La stimulation cérébrale, une aide précieuse pour la réadaptation après un AVC
La stimulation cérébrale non invasive pourrait permettre aux patients victimes d’Accident cardiovasculaire (AVC) de retrouver plus vite la parole et la mémoire. C’est ce que révèle une étude britannique, qui a fait l’objet d’une présentation lors de la réunion annuelle de la Cognitive Neuroscience Society qui s’est tenu en début de semaine à Chicago.
D’après les dernières données épidémiologiques, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité dans le monde, et chaque année, des centaines de milliers de français en seraient victimes. Après un AVC, le plus dur pour les patients c’est de retrouver l’ensemble de ses capacités neurologiques, notamment celles liées au langage et à la parole. Si de bons résultats sont obtenus grâce à l’orthophonie, cette thérapie s’inscrit sur du long terme et peut décourager certains malades. Par ailleurs, de nombreuses études ont montré l’intérêt de la stimulation cérébrale dans l’apprentissage et dans le développement de la mémoire.
C’est en partant de ces deux constats, que Jenny Crinion de l‘Université College de Londres et ses collègues de l’université d’Oxford ont eu l’idée d’associer dans un protocole clinique la réadaptation orthophonique et la stimulation cérébrale transcranienne à courant continu. L’objectif est de permettre à des patients ayant subi un AVC de se rétablir en un temps record.
Durant 6 semaines, les chercheurs ont soumis des personnes victimes d’AVC à ces deux types de thérapies, puis ont évalué l’efficacité du traitement sur l’élocution des patients, ainsi que sur leur cerveau grâce à des IRM. Les mêmes tests ont été effectués 3 mois après la fin du traitement pour vérifier que les effets perduraient.
Les premiers résultats dont ont fait état les chercheurs sont plutôt probants et ont permis de définir les zones du cerveau à stimuler. Toutefois, ce type de traitement, très particulier, n’est pas applicable à tous…