L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Un anti douleur issu du venin du serpent
Le mamba noire est l’un des serpents venimeux les répandus en Afrique. On le trouve notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en Afrique du Sud. Il doit son nom à la coloration noire de l’intérieur de sa bouche et non à la couleur de sa peau qui varie du gris métallique au jaune-vert. Sa taille peut atteindre jusqu’à 4 mètres de long.
Une étude menée par des chercheurs de l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Nice-Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes) montre que le venin du Dendroaspis polylepis contient des mambalgines, des peptides ou des protéines capables de supprimer la sensation.
Les chercheurs Sylvie Diochot, Anne Baron, Miguel Salinas, Dominique Douguet, Sabine Scarzello, Anne-Sophie Dabert-Gay, Delphine Debayle, Valérie Friend, Abdelkrim Alloui, Michel Lazdunski et Eric Lingueglia ont analysé les composants du venin du serpent des savanes et ont isolé deux mambalgines pouvant supprimer la douleur en inhibant certains ASICs (Acid-Sensing Ion Channels ).
Les ASICs sont une famille de protéines présentes dans la membrane des neurones et impliquées dans la sensation de la douleur. Dans leur quête d’antalgiques de nouvelle génération, les chercheurs cherchent des substances capables de bloquer leur action pour atténuer la douleur.
D’après l’équipe, ces mambalgines auraient un effet analgésique aussi fort que celui de la morphine et présenteraient moins d’effets indésirables que les opiacés.
Des tests effectués sur des souris ont été concluants. Les auteurs de l’étude ont déjà déposé un brevet sur la nouvelle molécule « mambalgine » dont l’innocuité chez l’homme sera prochainement évaluée par un essai clinique.
Les résultats de cette étude pilotée par Éric Lingueglia ont été publiés le 3 octobre 2012 dans la revue Nature