L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La mésothérapie nouvel outil de vaccination
Le sixième congrès national de mésothérapie s'est tenu à Cannes récemment. Il était consacré en priorité sur les applications en chirurgie esthétique et la douleur. Ce ne sont pas les seules indications, et certaines, en matière de vaccination notamment, pourraient avoir un intérêt majeur. Le point avec le Dr Jean-Pierre Multedo, médecin généraliste et mésothérapeute et ancien président du Centre d'Etudes et de recherches pour la mésothérapie (CERM)
La mésothérapie, qu'est-ce que c'est ?
Longtemps considérée comme une médecine parallèle, la mésothérapie est reconnue par l'Académie de médecine comme une technique d'administration des médicaments. Le procédé consistant à injecter le médicament dans la peau (sous forme d'une intradermo) avec de petites aiguilles spécifiques. On n'a d'ailleurs rien inventé : les premières vaccinations contre la variole (NDLR : par Jenner) se faisaient sous forme de scarifications. Idem pour la vaccination de la tuberculose par Calmette et Guérin. Ce n'est qu'après que l'on est passé à la vaccination sous-cutanée et intramusculaire.
Justement, quel est l'avantage de la mésothérapie pour la vaccination ?
Il est énorme puisqu'il permet d'utiliser des doses de vaccin beaucoup moins importantes. Ainsi, s'agissant du vaccin antigrippal, nous utilisons le même produit que pour une vaccination classique, mais dillué au 10e voire au 100e. L'injection étant superficielle évite en effet le gaspillage du produit (ndlr : alors qu'une bonne partie du vaccin administré par voie classique se perd dans la graisse) et permet en outre d'augmenter sensiblement la réponse immunitaire. IL y a également moins de réactions nocives. Depuis vingt ans que je pratique cette vaccination par mésothérapie, donc avec des doses faibles de vaccin, je n'ai d'ailleurs enregistré en moyenne que 3 % d'échec, pour environ 30 % par la méthode classique.
Pourrait-on alors imaginer une campagne de vaccination contre la grippe par la mésothérapie ?
Pourquoi pas ? Les recherches ont d'ailleurs abouti à la mise au point d'un nouveau vaccin contre la grippe administré par micro-injection intradermique. Une demande d'autorisation de mise sur le marché a été déposée auprès de l'agence européenne et l'on devrait donc disposer prochainement de ce nouveau vaccin.