L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Un vaccin à double effet
Une grande étude dirigée par la professeure Danielle Pilon de l’Université de Sherbrooke révèle que la vaccination contre le pneumocoque est associée à une baisse de 50 % du taux d’infarctus du myocarde, et ce, deux ans après l’administration du vaccin.
Dans une population à haut risque d’infarctus du myocarde, l’équipe de chercheurs a comparé les taux de vaccination contre le pneumocoque chez des patients qui ont subi un infarctus à ceux qui n’en n’ont pas eu pour finalement découvrir que les personnes vaccinées seraient deux fois moins à risque de subir un infarctus.
Au Québec, le vaccin contre le pneumoccoque est gratuit pour certaines populations à risque, incluant les personnes de 65 ans et plus, les patients souffrant de maladie chronique et les patients atteints d’une maladie du coeur. Or, «les données actuelles indiquent que seulement 20 % des personnes éligibles à ce vaccin s’en sont prévalues» indique la professeure Pilon, qui est également chercheuse de l’axe «Populations et services» au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (IUGS) et médecin au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.
La professeure Pilon recommande donc aux patients à risque de profiter des programmes de vaccination gratuite, d’autant que le vaccin est sans danger et pratiquement sans effets secondaires.