L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Des virus pour combattre le cancer
Des chercheurs de l'Université McGill ont découvert une nouvelle technique qui permettrait, à l'aide de virus, de lutter contre les cancers du sein, de la prostate et du côlon.
Nanh Nguyen, Hesham Abdelbary et John Hiscott - professeur à la faculté de médecine de l'Université McGill et chercheur à l'Institut Lady Davis - annoncent la découverte d'un «projectile magique» qui permettrait de détruire sélectivement les cellules cancéreuses.
«La stratégie que nous avons mise au point consiste à utiliser un virus non humain inoffensif qui pénètre de façon spécifique dans les cellules tumorales et s'y réplique pour ensuite les détruire, sans toutefois nuire aux cellules saines», explique le Dr Hiscott.
Tiré de cellules d'insectes, ce virus appartient au groupe des rhabdovirus, dans lequel on retrouve notamment le virus de la rage, mais il est cependant sans danger pour les cellules humaines saines. Ce virus est très bien connu des virologues et, étant d'origine non humaine, le système immunitaire humain met un certain temps avant de déclencher une lutte contre lui.
La trouvaille des chercheurs de l'Université McGill consiste à traiter les tumeurs cancéreuses avec un groupe de substances appelées «inhibiteurs d'histone désacétylase» (HDAC), afin de multiplier l'effet des virus.
«Cette association thérapeutique stimule de façon marquée et inattendue la capacité de ces virus à cibler et à détruire les cellules tumorales», poursuit le Dr Hiscott. Selon les chercheurs.
Jusqu'à maintenant, les chercheurs ont testé cette technique sur des tissus humains provenant de patients atteints de cancers du sein, de la prostate et du côlon. Ils espèrent que de premiers essais expérimentaux sur des humains vivants puissent avoir lieu d'ici un an ou deux.
«Ces expériences sont essentielles pour déterminer si ce "projectile d'origine virale" est réellement un "projectile magique" capable d'atteindre une cible bien définie», souligne toutefois John Hiscott.
Cette recherche, qui est appuyée par le Consortium canadien multicentrique sur les virus oncolytiques, a fait l'objet d'un article dans la première édition de septembre de la revue «Proceedings of the National Academy of Sciences».