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Stephen Michnick, un grammairien des gènes |
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Bien que notre existence n'est pas le résultat de dessins techniques, Stephen Michnick se penche actuellement sur l'architecture fondamentale de l'origine de la vie.
Professeur de biochimie à l'Université de Montréal et détenteur de la chaire de recherche du Canada sur la génomique intégrative, le Stephen Michnick a mis au point de nouvelles technologies qui lui ont permis d'examiner la façon dont les protéines interagissent au sein des cellules.
Le regard nouveau que porte Stephen Michnick sur les cellules vivantes permettra de condenser de grands pans d'analyse et de comprendre les modes de traduction de notre code génétique en processus organiques complexes. Au cœur de son travail, il y a la mise au jour des données de bases chimiques de la vie, la détection du point précis où s'enclenchent les maladies, et la localisation des stades auxquels elles peuvent être enrayées, des maladies parfois mortelles comme le cancer et la maladie d'Alzheimer.
« Nous croyons que la façon dont les gènes et les protéines dialoguent ressemble à la façon dont les humains utilisent le langage et les phrases, dit Stephen Michnick. Les cellules vivantes n'agissent pas autrement avec les gènes : les protéines lisent la séquence d'ADN du début à la fin, puis traduisent cette information en de nouvelles protéines, c'est-à-dire essentiellement en molécules qui élaborent la structure des cellules et commandent les processus biochimiques. Mais, comme dans le cas du langage, la question est bien plus complexe qu'un simple problème grammatical; à la base de la lecture des gènes, il y a des processus plus abstraits qu'il nous faut comprendre. »
Apprendre à lire les gènes
Dans sa quête du point précis où commence la vie, Stephen Michnick, qui a joint l'Université de Montréal depuis l'Université Harvard où il enseignait, a l'habitude de travailler en collaboration avec les meilleurs scientifiques. Dans une étude récente publiée dans le journal PLoS Biology et dirigée par Fred Winston de l'Université Harvard, Tim Hughes de l'Université de Toronto et Christian Landry de l'Université de Montréal l'ont aidé à identifier des gènes qui codent pour des protéines qui supervisent précisément la lecture des gènes.
« Notre équipe a découvert que lorsque ces protéines sont détruites, les gènes sont parfois lus non plus du début, mais à partir d'un point au milieu de leur séquence : imaginons une imprimante défectueuse qui ne transcrirait que les derniers mots d'une phrase, explique le Dr Michnick. On pourrait croire que dans une cellule vivante, une telle mésinterprétation des gènes aurait des conséquences désastreuses, mais nous avons découvert que dans certaines conditions, une mauvaise lecture des gènes peut au contraire s'avérer utile. »
Dans l'étude de PloS, les chercheurs ont identifié des protéines qu'ils ont nommées « grammairiennes du gène ». Pour le dire simplement, les grammairiennes du gène sont liées à un complexe de protéines plus important qui détermine, d'après la structure de l'ADN, si un gène est lisible ou non. Les scientifiques ont découvert que ces grammairiennes du gène sont en mesure d'indiquer si les cellules ont différentes fonctions et de déterminer les différents niveaux de susceptibilité – ou résistance – des individus à certaines maladies.
L'étude fournie une nouvelle piste sur les mécanismes fondamentaux du contrôle épigénétique – expression génétique commandée par des changements dans l'ADN qui sont héréditaires mais potentiellement réversibles – et propose une nouvelle avenue pour la compréhension des incidences de l'environnement sur le génome humain.
« Le contrôle épigénétique sert, par exemple, à inciter une cellule souche embryonnaire à générer une cellule du cerveau plutôt qu'une cellule du foie, précise le Dr Michnick. La maîtrise des gènes dépend de facteurs à la fois héréditaires et environnementaux, si bien que les gènes peuvent être lus différemment selon ce qu'une personne mange ou même selon ce que sa grand-mère mangeait.»
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