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Une expérience médicale unique sur l'Everest |
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À 8 400 m d'altitude, des médecins britanniques ont enregistré les plus bas taux d'oxygène sanguin jamais constaté chez un sujet sain.
Des médecins britanniques ont fait, près du sommet du mont Everest, à 8 400 m d'altitude, une découverte surprenante : leur taux d'oxygène sanguin était tombé au plus bas niveau jamais enregistré chez des humains. Les valeurs mesurées étaient plus de deux fois inférieures au niveau en deçà duquel un patient, dans un service de soins intensifs, est considéré comme étant dans un état très grave. Or, en dépit peut-être du mal des montagnes, les chercheurs alpinistes se portaient comme des charmes…
Le Dr Michael Grocott et neuf autres médecins et scientifiques du Caudwell Xtreme Everest Team ont relaté jeudi, dans le New England Journal of Medicine, cette extraordinaire équipée scientifique, entreprise en 2007.
Arrivés en haut de l'Everest, ils ont débranché leur masque à oxygène, pour respirer pendant une vingtaine de minutes, l'air appauvri de ces hautes cimes. Les conditions météo se dégradant (température de - 25 °C, vent de 40 km/h), ils ont dû redescendre 400 m plus bas pour prélever leur propre sang artériel, directement ponctionné dans leur artère fémorale, au moyen de seringues spéciales.
Rappelons qu'à cette altitude la pression atmosphérique tombe à 253 millimètres de mercure (mm Hg), alors qu'elle est en moyenne de 760 mm Hg au niveau de la mer. Même si la part de l'oxygène est la même (21 %) au sommet de l'Everest ou aux Sables-d'Olonne, sa pression partielle devient si faible que l'organisme humain n'en respire plus en quantités suffisantes. D'où les conditions de vie extrêmes qui règnent à ces altitudes, où le fait de marcher ou de grimper demande des efforts énormes.
Une fois les prélèvements effectués, les échantillons ont été transportés et analysés dans les deux heures dans un laboratoire sous tente, installé au camp situé plus bas, à 6 400 m sur les pentes de l'Everest.
Expérience en vraie grandeur
Les résultats de cette expérience en vraie grandeur montrent le plus bas niveau d'oxygène jamais mesuré dans le sang de sujets sains ! La pression de l'oxygène dissous dans le sang artériel est normalement comprise entre 90 et 110 mm Hg. Soit, selon la nouvelle unité en vigueur, entre 12 et 14 kilopascals (kPa) chez un individu en bonne santé.
Mais le niveau mesuré parmi les membres du Caudwell Xtreme Everest Team était tombé à 3,28 kPa (soit un peu moins de 27 mm Hg) : «Avec des chiffres pareils constatés sur un malade, les réanimateurs et les urgentistes prennent immédiatement la décision d'intuber et de ventiler le sujet en air très enrichi en oxygène», précise, au Figaro, le Dr Emmanuel Cauchy (Ifremont, hôpital de Chamonix).
Ce travail confirme les résultats des expériences de simulation Everest 2 et 3, réalisées en 1997 à la Comex (Marseille) en caisson à basse pression. «L'observation de sujets en bonne santé à des altitudes élevées où la teneur en oxygène est faible peut nous donner de précieuses indications sur les changements physiologiques qui se produisent et améliorer ainsi les soins intensifs chez des patients hospitalisés», souligne le Dr Grocott.
lefigaro
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