L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Obésité : de la prévention
Une charte vient d'être signée par les industriels de l'agroalimentaire et les producteurs et chaînes de télévision pour faire la promotion d'un mode de vie sain lors des émissions enfantines.
Une charte «pour promouvoir une alimentation et une activité physique favorables à la santé dans les programmes et les publicités diffusés à la télévision» a été signée mercredi entre l'Association nationale des industries alimentaires et France Télévisions, l'Union des annonceurs, les syndicats de producteurs. Elle prévoit essentiellement des programmes spécifiques sur la nutrition, notamment lors des émissions pour enfants. Elle est destinée à lutter contre l'obésité et la sédentarité, source de multiples maux, diabète, maladies cardio-vasculaires, diabète.
Cette charte devait être signée il y a plusieurs mois déjà. Mais les différents partenaires traînaient un peu des pieds. Face à la menace d'amendements proposant purement et simplement d'interdire la publicité dans les émissions pour enfants lors de l'examen de la loi sur la santé actuellement débattue à l'Assemblée, ils ont tous décidé de s'y plier. Cela n'exclut pas d'ailleurs le vote de ces amendements.
Voici schématiquement le contenu de cette charte. Les chaînes s'engagent «à diffuser et à mettre à la disposition du public, en particulier auprès du jeune public, des programmes sur l'alimentation et l'activité physique». Pour les chaînes «jeunesse», le volume horaire annuel global minimum des programmes sur l'alimentation et l'activité physique est fixé entre 25 et 35 heures. Toutes chaînes confondues, l'ensemble des diffusions représente un volume total compris entre 340 et 470 heures par an. Les chaînes s'engagent aussi à «promouvoir régulièrement dans le cadre de leurs programmesle site ministériel www.mangerbouger.fr».
Les producteurs audiovisuels, en collaboration avec les chaînes pour la jeunesse, s'engagent à produire des spots visant le jeune public et mettant en valeur les bonnes pratiques alimentaires et d'hygiène de vie.
Réévaluationdes règles déontologiques
Sur les chaînes «jeunesse», ces programmes courts devront être diffusés au moins six fois par jour entre 7 heures et 19 heures Les annonceurs s'engagent à une réévaluation des règles déontologiques sur le contenu des messages publicitaires en direction des enfants. Cette réévaluation portera notamment sur l'attitude et le vocabulaire des personnages mis en scène et tiendra compte des limites de l'humour vis-à-vis d'un public enfantin.
Un rabais de 60 % sera accordé par les régies publicitaires aux messages sanitaires de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). L'industrie agroalimentaire s'engage à «financer des programmes courts d'éducation adaptés au jeune public pour favoriser les bons comportements de vie, d'alimentation et d'activité physique.» Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) est chargé du suivi de la mise en œuvre de cette charte.