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La soumission chimique de mieux en mieux détectée
Revue scientifique
L'administration de médicaments à l'insu d'une personne peut être décelée dans les cheveux longtemps après les faits.

C'est l'histoire typique d'un homme qui abordait des inconnus dans les gares et les aéroports parisiens en leur offrant du café et des gâteaux. Après la collation, tous sombraient dans le sommeil et se réveillaient délestés de leurs billets. En trois ans, le voleur a plumé sept individus en leur administrant un somnifère à leur insu. C'est grâce à des analyses dans le sang, les urines, les cheveux et même les poils des victimes que le récidiviste a été confondu. Ce cas et d'autres aussi spectaculaires de soumission chimique ont été présentés récemment devant l'Académie de pharmacie par le Dr Gilbert Pépin (Laboratoire Toxlab). Cet expert auprès des tribunaux a fait état d'une expérience de dix ans dans ce domaine.

De mieux en mieux connue et détectée en France, la soumission chimique se définit par l'administration de substances psychoactives (somnifères, tranquillisants…) à une personne à son insu, dans le but de la maîtriser à des fins délictuelles ou criminelles : vol, viol… Le terme s'applique aussi aux personnes âgées traitées dans certains services spécialisés pour qu'elles se tiennent tranquilles et aux enfants «drogués» dans le même but par leurs parents. La soumission chimique doit être distinguée de l'abus d'une personne en état de faiblesse sous l'emprise d'alcool ou de cannabis, qui était consciente lors de la consommation du produit psychoactif.

Entre janvier 2004 et dé­cembre 2007, le laboratoire du Dr Pépin a été sollicité pour 583 cas de suspicions de soumission chimique ; 170 ont été confirmés. Dans l'expérience de Toxlab, comme dans une enquête de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), le clonazépam (Rivotril) est le produit le plus utilisé. Cet antiépileptique appartient à la famille des benzodiazépines, molécules connues pour engendrer des amnésies antérogrades (troubles de la mémoire portant sur la période à partir de la prise).

Cet effet secondaire explique que les victimes de soumission chimique ont souvent du mal à se rappeler ce qui leur est arrivé. Face aux risques du détournement d'usage du Rivotril, le nombre de comprimés par boîte a été diminué il y a quelques mois.

Voleurs et violeurs ont aussi recours à d'autres produits qui altèrent la mémoire et la vigilance : somnifères et anxiolytiques couramment prescrits.

Spectrométrie de masse

En revanche, le GHB (gamma-hydroxybutyrate), un anesthésique un temps médiatisé comme «drogue du viol», n'est plus utilisé pour la soumission chimique parce qu'il est difficile à manier. «Pendant longtemps, l'acte de soumission a été difficile à prouver en raison des difficultés analytiques», souligne le Dr Pépin.

De fait, la victime n'étant capable de porter plainte qu'après un délai plus ou moins long, les analyses biologiques classiques s'avèrent le plus souvent négatives. Elles détectent des intoxications massives ou des concentrations thérapeutiques, mais pas des concentrations de l'ordre du nanogramme par millilitre.

Les laboratoires spécialisés en toxicologie utilisent, eux, des méthodes spécifiques, comme la spectrométrie de masse, pour détecter des traces de molécules dans le sang, les urines et les cheveux. Un produit peut ainsi être identifié jusqu'à trois à cinq jours après la prise dans le sang, dix à quinze jours dans les urines et plus d'une année dans les cheveux.

Pour les toxicologues, les analyses capillaires sont souvent indispensables, d'autant qu'elles permettent de distinguer une prise unique d'un produit d'une consommation occasionnelle et de la situer dans le temps. Dans plus de la moitié des plaintes tardives (après plus de cinq jours), la recherche du médicament dans les cheveux a été le seul examen qui a permis de confondre les auteurs, précise le Dr Pépin.

En 2007, 123 cas de soumission chimique ont été recensés. Parmi les 67 cas avérés, 56 concernaient des adultes et 11 des enfants.

lefigaro

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