L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
Le sport peut faire grossir
L'activité physique (AP), en complément d'un régime diététique adapté, est actuellement reconnue comme une prise en charge efficace du surpoids et de l'obésité. Différents protocoles ont montré leur efficacité sur la perte de masse graisseuse, qu'ils soient à hauts volumes (15-20 h / semaine) avec intensité faible à élevée (> 60 % de VO2max), ou à bas volumes (2-3 h/ semaine) avec intensité faible, dans la zone d'oxydation maximale des lipides (autour de 40 % de VO2max. Néanmoins, il existe des personnes pour lesquelles la mise en place d'une activité physique entraîne une prise de poids.
Une équipe de Montpellier s'est penchée sur cette situation paradoxale à travers le suivi de 26 patients âgés de 21 à 69 ans et pesant de 62 à 144 kg, et qui avaient pour caractéristique de prendre du poids quand ils se lançaient dans le sport, en général à faible volume et d'intensité modérée à élevée. Ces individus ont été comparés à un groupe de 15 personnes, qui, à l'inverse, perdaient du poids régulièrement en faisant une AP régulière d'intensité faible à modérée. L'analyse s'est faite à partir de la réalisation d'une impédancemétrie segmentaire et d'une calorimétrie d'effort. La calorimétrie d'effort permettait de déterminer la LIPOmax (intensité d'exercice à laquelle l'oxydation des lipides atteint son niveau maximum avant de décroître) et la COP (cross over point, intensité d'exercice à laquelle l'utilisation des glucides devient prédominante sur l'utilisation des lipides pour produire de l'énergie).